jeudi 18 avril 2024

Matias Dittus (Chili, Périgueux) sur la Coupe du Monde : « On y va pour gagner des matches ! »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Pilier de Périgueux (nationale2) Matias Dittus (29ans) se réjouit de sa venue en France et ne cache pas sa joie après la qualification du chili pour la première coupe du monde de son histoire en ayant écarté les États-unis (défaite 22-21 au Chili, mais victoire 31-29 au retour). 

Pourquoi avoir choisi de signer à Périgueux ?

Venir en France est un rêve depuis que je suis gamin (il évoluait jusque-là à Selknam au Chili, Ndlr). Il y a eu quelques contacts avec des clubs. Le sélectionneur du Chili (Pablo Lemoine, Ndlr) m’a conseillé de venir à Périgueux. Il sait comment on travaille dans ce club. Je suis convaincu d’avoir fait le bon choix.

Comment se passe votre adaptation ? 

Tant en ville que dans le club, l’accueil que j’ai reçu a été extraordinaire. Pourtant, quand 

je suis arrivé ici, deux jours plus tard, il y avait une semaine de repos. J’en ai profité pour découvrir les très jolis coins de la région. 

Qu’attendez-vous de cette expérience ? 

J’espère accumuler de très grosses performances en club. J’ai envie de devenir le n°1 au poste. 

Qu’ambitionne le club cette saison ? 

J’espère qu’on sera champions. C’est pour cela que je suis venu. 

Comment abordez-vous la prochaine Coupe du monde avec le Chili ? 

A titre personnel, mon souhait est de profiter au maximum de cette compétition et de cette expérience extraordinaire. Je vais essayer d’être le plus performant possible. J’aimerais gagner des matches… 

Pourtant, la mission s’annonce très dure avec l’Angleterre, le Japon, l’Argentine et les Samoa dans votre poule !

Sans vouloir manquer de respect à quiconque on voudra batailler surtout avec le Japon et les Samoa. 

Comment expliquer les gros progrès récents des Condores ?

On a évidemment travaillé très dur, on s’est entraîné énormément. Avant, au Chili, ce n’était pas poussé à ce point. On a donc réussi à se mettre au niveau physiquement. Le pays s’est également beaucoup et bien structuré pour en arriver à ce résultat. La franchise professionnelle (la Selknam, Ndlr) a beaucoup contribué à cette évolution. Cela a même changé énormément de choses. Cela paie. 

« On a réussi à se mettre au niveau physiquement » 

Quelle image avez-vous de Pablo Lemoine le sélectionneur uruguayen ?

C’est une personne que je tiens en très haute estime. Il a été très spécial pour moi. Il m’a accordé sa confiance au sein de la sélection chilienne. C’est quelqu’un qui m’apporte vraiment beaucoup personnellement. Mais c’est également le cas à titre collectif. 

Comment définir le style de jeu des Condores ?

Le style de jeu du Chili a pas mal évolué et changé. Avant, la sélection pratiquait davantage un jeu d’avants. Désormais, on est beaucoup plus complets. On est solides sur les fondamentaux. Mais aussi bien costauds en conquête. On est forts également sur les contacts et on surfe sur une belle dynamique. 

Pour que la sélection chilienne continue à progresser, cela passe-t-il forcément par l’exode en Europe des meilleurs éléments ? 

Je ne pense pas. Même si c’est important aussi que des joueurs connaissent de nouvelles expériences. Cependant, 90% des joueurs sont au Chili et s’aguerrissent au sein de la franchise professionnelle. Le plus important est donc que le travail soit fait au pays. 

Quel joueur français vous impressionne le plus ?

Uini Atonio. Il évolue à mon poste. Je le trouve très fort.

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