jeudi 23 janvier 2025

Matthew Clarkin (Biarritz) : « On a un président qui est passionné »  

À lire

Biarrot depuis 2018, Matthew Clarkin est revenu, en fin de saison, en notre compagnie sur la situation du club, ses ambitions et les axes de travail pour viser de nouveau une montée. Le manager parle aussi de la formation qui reste une réussite du club. Entretien réalisé pour Rugby Magazine et Le Quotidien du Sport.

Que vous a-t-il manqué pour vous battre pour la montée jusqu’au bout ?

On a fait une saison où on a eu des hauts et des bas, mais on n’a jamais lâché. La Pro D2 est un championnat difficile, exigeant. Les souvenirs que l’on a de la dernière montée resteront à jamais gravés dans nos mémoires. On espère toujours revivre de tels moments bien sûr. Pour cela, il faut être plus régulier.

À LIRE AUSSI : TOUTE L’ACTU RUGBY DANS VOTRE MAG SPÉCIAL

Le BO est un club historique du rugby français. Pourra-t-il de nouveau jouer un rôle dans l’élite ?

Il ne faut pas brûler les étapes. Pour l’instant, on est en Pro D2. Mais il faut aussi voir sur le moyen terme et monter sans moyens ce n’est pas extraordinaire, on l’a vécu il y a deux ans on a vu ce que ça a donné on est redescendu. Si on monte, il faudra voir les moyens que l’on pourra avoir.

Matthew Clarkin balaye les polémiques hors terrain

Biarritz fait aussi parler beaucoup de lui en dehors du terrain. Cela impacte-t-il les performances sportives ?

Moi, ce qui m’intéresse, c’est le terrain, les joueurs aussi doivent être concentrés sur le terrain. La politique, je la laisse aux dirigeants, les rumeurs aussi. Je ne fais pas de commentaires sur tout ce qui concerne tout cela. Ce que je peux dire, c’est que l’on a un président qui est passionné, qui se bat becs et ongles et avec tout son cœur afin que la situation s’améliore.

Vue la situation, les tensions, je ne cache pas que c’est très compliqué, mais c’est une expérience enrichissante. J’ai choisi le projet en connaissance de cause. Et il y a des choses positives à Biarritz aussi même si on parle plus facilement des problèmes.

Quelles sont ces choses positives ?

Le club peut toujours s’appuyer sur son centre de formation. Il sort toujours de nombreux joueurs pour l’équipe première. Dans le groupe de 23, sur certains matches, on avait 11 joueurs du centre de formation et sur chaque feuille de match il y a sept-huit joueurs du centre. Ces chiffres montrent le travail bien fait ces dernières années. Les dirigeants ont beaucoup investi dans le centre de formation.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi