jeudi 25 avril 2024

Nathan Decron : « J’ai signé à Pau… grâce à Agen »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

Pour digérer la terrible saison agenaise, l’ancien joueur de l’UBB de 23 ans a choisi de faire rebondir sa carrière à Pau, au sein d’une Section paloise profondément remaniée où Nathan Decron a une belle carte à jouer au centre.

Comment avez-vous abordé cette arrivée à Pau ?

Comme un vrai défi. J’étais tellement impatient avant la reprise, et très enthousiaste à l’idée de le relever, pressé de faire mes preuves le plus vite possible dans ma nouvelle équipe.

Avez-vous longtemps hésité avant de quitter votre club de coeur ?

Je pouvais effectivement rester à Agen ou me tourner vers une autre proposition… Mais quand j’ai eu Sébastien (Piqueronies, le manager) et Geoffrey (Lanne-Petit), la décision était évidente. Le projet me semblait tellement alléchant qu’il ne pouvait que donner envie, me donner envie d’en être. C’est aussi la possibilité de me projeter sur le long terme, puisque j’ai signé trois ans, qui m’a intéressé. J’avais envie de stabilité, de sérénité pour continuer ma route et espérer progresser.

Parce que vous aviez souffert d’instabilité dans votre carrière ?

Je n’ai pas été épargné par les blessures, notamment lors de mon passage à l’UBB, et j’ai mal vécu la dernière saison cauchemardesque avec Agen. Pourtant, mon retour au club avait été magnifique. J’ai beaucoup joué, j’ai progressé et si j’ai pu signer à Pau cette année, c’est grâce à Agen. Je suis vraiment très attaché à ce club, le club de la ville où je suis né. Mais rejoindre Pau était une opportunité à saisir.

« Agen se serait maintenu, la question d’un départ ne se posait pas »  

En cas de maintien, seriez-vous resté?

Disons que la question ne se serait même pas posée puisque j’étais sous contrat jusqu’en 2022.

Avec le recul, que vous inspire cette saison catastrophique avec Agen ?

Revenir invariablement tous les lundis au stade après avoir perdu… c’est peu de dire que je l’ai mal vécu ! On a fait beaucoup de mal aux supporteurs, ce fut très dur à vivre. On avait l’impression que cette spirale négative ne s’arrêterait jamais. Il a fallu passer à autre chose en tirant les leçons individuelles de cet échec collectif.

Tirer les leçons c’est aussi envisager votre marge de progression personnelle. A quel niveau la situez-vous ?

J’ai toujours pensé qu’il fallait d’abord travailler ses points forts et compléter par tous les autres aspects du jeu, notamment le peu au pied, qui sera d’autant plus important avec les nouvelles règles. Le rugby moderne demande de plus en plus d’explosivité, dans les changements de direction, le travail de défense.

Où se situent vos points forts ?

J’aime avancer quand j’ai le ballon dans les mains. Je me sens aussi à l’aise dans tout ce qui concerne le travail défensif, son organisation.

Vous intégrez un nouveau groupe, quelle en sera son identité de jeu ?

La Section a montré un visage joueur et intelligent, avec beaucoup de maîtrise dans son animation offensive. On aura à coeur de confirmer ce style et d’y apporter une volonté forte de défendre le maillot. La manière avec laquelle l’équipe a arraché son maintien dans les dernières minutes du dernier match démontre qu’elle ne lâche jamais rien. C’est un état d’esprit, des joueurs qui se livrent les uns pour les autres.

Connaissiez-vous déjà des joueurs de l’effectif palois ?

J’avais joué en sélection de jeunes avec Antoine Hastoy et Lucas Rey. Ils sont de bons amis qui m’ont aidé à m’intégrer.

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