jeudi 25 avril 2024

Olivia Epoupa (Lattes-Montpellier) : « Je ne regrette pas d’avoir signé »

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Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

Blessée dès le début de l’Euro, la meneuse Olivia Epoupa a cruellement manqué aux Bleues aux JO. Si, à 27 ans, elle réalise sans doute sa meilleure saison, celle de son nouveau club, Lattes-Montpellier, est loin d’être un long fleuve tranquille…

Lattes-Montpellier réalise une première partie de saison compliquée (4 victoires pour 8 défaites). Regardez-vous toujours vers le haut ou aussi désormais derrière ?

Pourquoi changer d’état d’esprit ! Ce n’est pas parce qu’on a perdu certains matches qu’on n’est pas capable d’en regagner, on l’a montré. Certes, on a eu quelques difficultés, mais les cartes vont être redistribuées pour la phase retour.

Mais est-ce vraiment ce que vous espériez en signant chez le vice-champion de France ?

Notre bilan est meilleur en Euroligue où on est en position de se qualifier pour les quarts de finale. En championnat, on a connu par contre pas mal de déboires, surtout à l’extérieur. On a aussi été confrontées à des blessures, à des joueuses positives au Covid, il a fallu s’adapter. Maintenant, il faut rebondir.

Olivia Epoupa : « J’ai l’impression qu’on nous voit relégué ! »

Y a-t-il d’autres explications à ce début de saison compliqué ?

Il y a eu pas mal de changements pendant la trêve au sein du club. Mais personne n’attendait Montpellier à cette place-là. C’est quand même le club le plus titré ces dernières années. Mais la saison n’est pas terminée. Le champion n’a pas encore été désigné. A nous de nous mettre au niveau.

Cela veut dire que vous croyez encore au titre ?

La saison dernière, des équipes invaincues sont tombées en demi-finale. On peut être championnes de la saison régulière et ne pas gagner le titre, et être 8ème et gagner le titre. On va se battre déjà pour revenir en haut de tableau et après prendre match après match car chaque match va être important et décisif.

Qu’est-ce qui vous a fait opter pour Lattes-Montpellier à l’intersaison ?
J’estimais que c’était le projet qui me correspondait le mieux. Je ne regrette en rien mon choix. Je me sens bien ici.

« J’ai encore une marge de progression »

N’avez-vous pas douté après les départs du président, de la directrice sportive et de l’entraîneur, et de tous les remous en interne ?

Les changements font partie de la vie d’un club. Il faut juste se focaliser sur ses objectifs personnels et collectifs. Mon choix était pesé. J’y suis allée à fond. Il y a toujours des enseignements à tirer. Et surtout la saison n’est pas terminée. J’ai l’impression qu’on est déjà relégué ! Il ne faut pas tout voir en noir et personnellement je ne suis pas inquiète.

A titre personnel, réalisez-vous la meilleure saison de votre carrière ?

J’ai encore pas mal de marge de progression. Je prends match après match. L’objectif est de prendre du plaisir et de gagner des matches.

Beaucoup pensent que si vous ne vous étiez pas blessée, les Bleues auraient pu gagner l’Euro voire les JO.

Je me suis retrouvée spectatrice sur les deux compétitions. Mais, même avec moi, on ne sait pas ce qui se serait passé…

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