jeudi 28 mars 2024

Ousmane Dieng (Oklahoma) est sûr de lui : « Je vais encore progresser »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Le rookie français de 20 ans, Ousmane Dieng (le 21 mai) a réalisé des prestations très remarquées avec le Thunder, 10ème de la saison régulière et qualifié en play-in. Il dresse le bilan de cette première saison NBA (4,9 points, 2,7 rebonds et 1,2 passe pour 14,6 minutes de moyenne). Entretien réalisé pour France Basket et Le Quotidien du Sport.

14ème la saison passée, OKC, 10ème, a réussi à accrocher les play-in cette saison.

Cela me donne beaucoup d’expérience pour la suite.

Vous avez marqué les esprits lors de certains matches (17 points et 8 rebonds contre les Spurs, 22 points, 8 rebonds et 9 passes contre les Grizzlies, Ndlr). C’est d’autant plus remarquable que vous avez été ralenti par une fracture au poignet en décembre !

Suite à cela, j’ai bien travaillé et j’ai essayé de bien revenir. J’ai obtenu pas mal de temps de jeu en G-League (17,2 points, 7,7 rebonds et 3,1 passes pour 34,2 minutes, Ndlr), ce qui m’a fait beaucoup de bien. J’ai pu revenir en forme.

Dans cette découverte de la NBA, qu’estce qui vous a le plus surpris ?

Quand j’ai disputé mes premiers matches, ce qui m’a vraiment le plus étonné a été la vitesse de jeu imprimée. C’est excessivement rapide. Mais ce qui reste finalement le plus frappant, c’est le niveau des joueurs. Individuellement, ils sont très bons. Le grand écart se situe surtout-là.

Quel joueur contre lequel vous avez joué vous a le plus marqué ?

Brandon Ingram (des Pelicans, Ndlr) Quand on les a joués, il a vraiment été très bon (34 points, Ndlr). Steph Curry aussi a été très costaud et impressionnant. J’ajoute également Kevin Durant.

« Il n’y a pas grand-chose à faire à Oklahoma, je peux être totalement concentré sur mon basket »

Pouvez-vous nous parler de cette franchise du Thunder et de son jeune entraîneur Mark Daigneault (38 ans) ?

Je trouve globalement que Oklahoma est une très bonne organisation. A l’image du coach, nous formons une équipe jeune. Nous sommes en pleine progression. Tout le monde s’entend très bien. L’organisation nous place dans les meilleures conditions pour réussir. Cela aide beaucoup.

Vous semblez vous être adapté très vite à la NBA, comment l’expliquez-vous ?

J’ai fait quelques allers-retours en G-League pour gagner quelques minutes de temps de jeu, mais cela va bien pour moi.

Votre expérience précédente avec les New Zealand Breakers en est-elle une conséquence et a-t-elle eu un réel impact ?
Je le pense sincèrement. Cette expérience m’a forcément aidé. J’ai pu être confronté à des adultes et d’anciens joueurs NBA. Face à cette rude adversité, j’ai pu bien me préparer pour la suite.

On loue chez vous en particulier votre grande capacité à bien mener le jeu. Quelle est votre marge de progression ?

Physiquement déjà. Je suis encore jeune et fin. Je vais logiquement encore progresser

dans ce secteur. Ensuite, je peux encore mieux faire dans mon agressivité vers le panier que ce soit en défense ou en attaque. On peut aussi toujours s’améliorer dans son shoot. Tous ces points sont donc perfectibles.

Batum, l’exemple pour Dieng

Beaucoup d’observateurs comparent votre style à celui de Nicolas Batum. Etesvous d’accord ?

Disons que Nicolas Batum était un joueur que je regardais beaucoup quand j’étais petit. Quand il y avait l’équipe de France et que je la regardais, beaucoup étaient davantage focalisés sur Tony Parker. Moi je me fixais plus sur Batum en termes de profil de jeu, assez long qui peut tirer et créer. Je trouvais qu’il y avait un petit peu de ressemblance avec moi. C’est un joueur que j’admire énormément.

Quelles sont vos ambitions et qu’avezvous envie de faire la saison prochaine ?

Elles sont claires. J’espère beaucoup progresser en musculation et sur le terrain. Je veux gagner de plus en plus de temps de jeu et avec l’équipe surtout.

C’est comment la vie à Oklahoma ?

C’est une petite ville. Il n’y a pas grandchose à faire. En un sens, c’est une bonne chose car je peux être totalement concentré sur mon basket. Après, dans le mode de vie US, il y a plein de choses qui changent. La France me manque parfois un peu, mais cela se passe bien ici.

Victor Wembanyama est considéré comme le plus grand espoir planétaire du basket. Quel conseil pouvez-vous lui donner pour son arrivée en NBA ?

Je ne sais pas si Victor a vraiment besoin de conseils (sic). Pour avoir joué avec lui et contre lui, je pense qu’il est bien parti. C’est un garçon humble. Je me dis que cela va bien aller pour lui en continuant à travailler comme il le fait.

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