Paul Lacombe, le joueur de l’ASVEL a brillé avec son équipe et son coach TJ Parker. Le Lyonnais raconte sa saison magnifique et complimente son coach pour la gestion des hommes.
Ce titre de champion de France doit avoir une saveur particulière, non ?
C’est génial après une saison extrêmement compliquée, très longue, avec beaucoup de joueurs. Tout le monde n’était pas dans l’équipe à certains moments de la saison, mais chacun a apporté quelque chose avec ce titre en guise d’apothéose pour un groupe génial. On a été beaucoup ensemble avec la Covid et on a très bien vécu en sortant de l’Euroligue la tête haute.
Devoir libérer vos internationaux pour le Final Four aurait pu vous coûter le titre…
Ceux qui ont moins joué, Bako, Hayes ou moi, même si on n’est pas des peintres, on a pu montrer qui on était vraiment et on a pu aider l’équipe au meilleur moment pour gagner le titre.
Programmer la finale à 13h35, on a fait mieux pour la promotion du basket…
Ce n’était pas une grande idée, mais on était galvanisé par l’événement donc on n’a pas fait trop attention. Je ne vais pas le dire trop fort mais, à la limite, c’était presque mieux car on n’a pas eu toute la journée à attendre et à cogiter.
On nous a vendus qu’il fallait absolument jouer et aller au bout de cette saison pour les diffuseurs télés et, au final, je ne pense pas que l’exposition ait été la meilleure. Je ne parle même pas de la demi-finale programmée le jeudi à 15h30… Beaucoup de choses ont été très mal gérées cette saison par la Ligue. J’espère qu’ils en auront tiré des leçons car ce fut CATASTROPHIQUE.
Vous étiez tellement sûrs de gagner que vous aviez déjà préparé les casquettes de champions !
Ce n’est pas le club qui les avait préparées, mais la Ligue. Elle en avait préparé pleins pour mes précédentes finales et je ne les ai jamais vues (sourire).
Paul Lacombe félicite TJ Parker
Après six finales perdues, cette étiquette va enfin vous lâcher les baskets !
J’espère que ce sera derrière moi !
Vous aviez décroché le titre en 2009 avec l’ASVEL, mais en étant un joueur du bout de banc. Considérez-vous celui de 2021 comme le premier ?
J’ai toujours dit que quand j’aurai mon titre à moi en tant que vrai joueur je dirai que c’est mon deuxième donc c’est mon deuxième ! Aujourd’hui, je peux dire que j’en ai deux.
Quelle est la prochaine étape pour l’ASVEL ? Le Final Four d’Euroligue ?
Il faut déjà consolider notre place forte dans le basket français, continuer à être régulier et monter chaque année en puissance en espérant faire aussi bien ou mieux en Euroligue la saison prochaine, et dans trois ou quatre ans viser, grâce à la licence A, au moins le Top 8 voire plus haut.