vendredi 19 avril 2024

Pierre Aguillon (Castres) : « Je veux laisser une trace dans ce club »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

Homme de coeur et de challenges, le Gersois de 34 ans Pierre Aguillon se réjouit de rejoindre un club avec lequel il a toujours entretenu un rapport très particulier. Après six saisons riches et pleines au Stade Rochelais, Pierre Aguillon arrive à Castres plein d’envie et d’ambition, comme il l’explique au Quotidien Du Sport et Rugby Magazine.

Comment vivez-vous ce changement de trajectoire dans votre carrière ?

Je le vis d’autant mieux que je débarque dans un club que j’ai toujours adoré. Minot, c’était même mon club préféré. Allez savoir pourquoi (rires) ! Le maillot du CO est le premier maillot de rugby pro que j’ai acheté. C’était au début des années 2000 époque Castaignède. Castres est un club qui me correspond bien au niveau de son état d’esprit, des valeurs qu’il véhicule.

Vous sortez de six années au Stade Rochelais, avec pas mal de beaux moments au très haut niveau, était-ce le sommet de votre carrière ?

Je ne le crois pas. Parce que même si j’ai fait plusieurs finales avec La Rochelle, au moment du bilan je ne regarde pas que les résultats, le côté sportif. J’attache énormément d’importance au relationnel, au côté humain.

Pierre Aguillon rejoint le nouveau projet castrais

L’humain et le sportif. Où avez-vous réussi à les réunir le mieux ?

Nous avons vécu de belles choses à La Rochelle avec une montée en puissance assez exceptionnelle qui nous a fait passer de la Pro D2 aux demi-finales du Top 14, puis aux quarts de finale et finales européennes en quelques saisons à peine. Cette demi-finale de championnat à Marseille, c’était quelque chose (face à Toulon en 2017, Ndlr) !

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C’était le moment de partir ?

Oui, car je n’entrais clairement plus dans les plans des nouveaux coachs. Leur manière de concevoir les choses ne me convenait plus. Je joue pour défendre certaines valeurs, des choses auxquelles je crois. S’il n’y a plus ça… J’ai toujours un appétit de jeune premier, mais encore faut-il que je trouve quelque chose de fort à défendre.

«  À La Rochelle, la manière de concevoir les choses des coachs ne me convenait plus » 

Ce sera le cas à Castres ?

Je veux laisser une trace dans ce club. Je ne viens pas pour me la couler douce. Le CO n’a pas les moyens de certains autres clubs, mais ça ne l’a jamais empêché de gagner avec modestie et un coeur énorme. Je viens pour perpétuer cette mentalité, parce qu’elle correspond aussi à ma vision du rugby.

Quel regard portez-vous sur votre carrière ?

Je n’aurais jamais rêvé devenir un rugbyman professionnel. Je suis très fier d’y être parvenu. Et je suis encore motivé pour m’entraîner, jouer et gagner ! Mes choix de carrière ont été dictés par des opportunités que j’ai su saisir pour des défis qui, à chaque fois, m’ont apporté quelque chose en tant que joueur ou en tant qu’homme. Je ne doute pas une minute qu’il en sera différemment à Castres.

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