vendredi 19 avril 2024

Jules Plisson (Clermont) : « Je n’ai pas perdu mes qualités »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

L’ancien ouvreur de La Rochelle Jules Plisson espère désormais laisser derrière lui les moments compliqués pour retrouver à 30 ans de belles couleurs à Clermont.

Pourquoi rejoindre Clermont ?

C’était une belle opportunité dans un des meilleurs clubs français. J’ai connu Jono Gibbes à La Rochelle, j’avais envie de travailler de nouveau avec lui. Le projet est intéressant et le challenge excitant.

Quel est ce projet ?

L’équipe a perdu quelques joueurs cadres comme Morgan (Parra) ou Camille (Lopez). Elle repart sur un nouveau cycle avec comme objectif de retrouver le Top 6. Chaque année, Clermont joue le titre. C’est un grand club avec une histoire. Le groupe est de qualité. Jono impose sa patte, il cherche à faire jouer son équipe, il prône un rugby offensif. Clermont est une équipe qui aime le Top 14 et la Coupe d’Europe. Il faut jouer sur les deux tableaux.

« J’ai connu Jono Gibbes à La Rochelle, j’avais envie de travailler de nouveau avec lui »

Après une bonne première saison à La Rochelle vous avez connu ensuite des difficultés, comment l’expliquez-vous ?

Je n’ai jamais triché. J’ai toujours travaillé à l’entraînement pour être au top quand l’entraîneur ferait appel à moi. Je n’ai pas beaucoup joué. Il s’est passé des choses compliquées, j’en suis conscient. Je n’en veux à personne. Quand on est dans des grands clubs, la concurrence est énorme. Des choix sont faits, il faut les respecter.

Après avoir été un cadre au Stade Français et une bonne première saison à La Rochelle, c’est la première fois de votre carrière que vous avez vécu une période difficile. Comment gérez-vous ce passage ?

Il faut s’accrocher. Une carrière est rarement linéaire. Même quand tout allait bien, je savais qu’une mauvaise période pouvait survenir. En me lançant dans un nouveau projet, j’espère également relancer ma carrière. Je n’ai pas perdu mes qualités. J’arrive à Clermont avec une grosse motivation.

A Clermont, vous devez prendre la suite d’un joueur qui a marqué le club ; Camille Lopez. Ressentez-vous de la pression et de l’appréhension ?

Non. Dans tous les clubs, il y a de la pression, ce ne sera pas nouveau. Même quand j’étais au Stade Français ou à La Rochelle j’en avais. Il faudra aussi que je gagne ma place. Je serai en concurrence avec notamment Anthony Belleau qui a également une grande expérience.

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