mercredi 18 septembre 2024

Pour Frank Ntilikina, la NBA n’est plus «un rêve fou »

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Sans club depuis février, le meneur international français, qui a failli rejoindre le Paris Basketball, Frank Ntilikina s’est engagé à 26 ans deux ans avec le Partizan Belgrade avec qui il va retrouver l’Euroligue à laquelle il avait goûté avec Strasbourg en 2015/2016 après sept ans en NBA (336 matches entre New York, Dallas et Charlotte). Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.

Pourquoi avoir décidé de signer au Partizan Belgrade ?

Je voulais retrouver un très gros challenge. Je suis excité et motivé à l’idée de défendre les couleurs du Partizan, de pouvoir vivre cette expérience en Serbie, dans une ville passionnée de basket et avec un des meilleurs coachs de l’histoire (Obradovic, 9 Euroligues gagnées comme coach, Ndlr). Je voulais retrouver du temps de jeu et retrouver l’amour du jeu.

Avez-vous envisagé un retour en France ?

Oui, lors de ma dernière blessure. Je me suis dit qu’il fallait que je me soigne dans un environnement sain et avec ma famille. Durant les quatre derniers mois, j’ai passé beaucoup de temps en France, à la maison avec eux, ça m’a permis de voir mes neveux, mes frères. On se demande ce que ça ferait de pouvoir jouer dans un club près de sa famille.

Je me le suis imaginé, mais ensuite j’ai fait les choses étape par étape, et, au moment où je me sentais mieux, il y a eu la pré-sélection en équipe de France pour les Jeux et de bonnes discussions avec le Partizan Belgrade donc finalement il n’y a pas eu d’hésitation.

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« Je voulais retrouver un très gros challenge »

Avez-vous des regrets sur votre carrière NBA ?

Mon principal regret, ce sont les blessures car certaines sont arrivées à des moments importants dans mon développement.

Pour limiter ces blessures, avez-vous changé quelque chose ?

C’était un peu la faute à pas de chance. Parfois, je voulais aussi rejouer un peu trop vite, sans forcément écouter mon corps. Donc je n’ai pas voulu signer immédiatement dans un club. Cette fois, j’ai écouté mon corps. Mon corps, c’est mon outil de travail donc l’approche est essentielle, j’ai beaucoup appris à ce sujet. Mon frère Brice, qui est kiné, m’a donné le contact d’un autre kiné et je suis aussi entouré par un préparateur physique.

Nous avons réalisé une grosse analyse sur l’ensemble de mes blessures puis ensuite ils m’ont prévu un gros programme durant ces quatre mois où j’étais sans club pour continuer ma carrière avec le moins de pépins physiques possible et me donner une chance de participer aux Jeux Olympiques.

Frank Ntilikina croit à une draft en NBA

Un mot sur la draft historique qui a vu trois Français sélectionnés dans le Top 10 ?

C’est magnifique. Quand on est jeune, on a des rêves. Parmi eux, il y a celui de finir numéro 1 de la draft. Victor l’a fait, maintenant on a un autre numéro un (Zaccharie Risacher) et un numéro deux (Alexandre Sarr). Cela montre que tout est possible. Il y a 10 ans, on se disait qu’être en NBA, c’était déjà un rêve fou. D’autres joueurs nous ont montré le chemin pour se dire que tout était possible. Avec du travail, de la motivation et tout ce qu’on va apprendre sur le chemin, on peut rêver grand.

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Jules Lefebvre

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