L’ancien demi d’ouverture d’Aurillac, Marc Palmier quitte à 25 ans sa ville natale pour se confronter à la concurrence de l’expérimenté ouvreur international gallois.
Comment faut-il interpréter votre arrivée à Grenoble ?
Comme une évolution car je rejoins un club ambitieux avec un important potentiel collectif en étant animé d’une forte volonté personnelle de sortir de mon confort. A Aurillac, j’ai toute ma famille, mes amis, un club que je connais par coeur où j’ai été formé et où je suis revenu après cinq ans à Clermont. Ça peut aussi faire du bien de changer de contexte. Cette année, c’était le bon moment de rejoindre un club qui se donne les moyens d’une ambition supérieure.
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A Grenoble, aux portes du Top 14, avez-vous le sentiment d’être à votre place ?
J’ai beaucoup travaillé pour en arriver là. A Clermont, même si j’ai peu joué, j’ai côtoyé de près des internationaux. Aurillac fait avec ses moyens et s’appuie sur sa formation avec un petit budget qui ne l’empêche pas de rivaliser avec les meilleurs de Pro D2. Grenoble fait partie des clubs historiques du championnat, c’est un rêve pour moi de le représenter.
Avec quels objectifs ?
Dans un premier temps, je vais devoir m’intégrer dans un groupe qui vient de vivre des choses fortes sur les deux dernières saisons, notamment deux finales d’accession perdues. Depuis la reprise, on sent le groupe mobilisé et concerné.
Avec une concurrence forcément plus forte pour votre poste de demi d’ouverture !
J’attends beaucoup de ce que va pouvoir m’apporter Sam Davies, sa culture et sa façon de travailler très collaborative. J’y vais aussi pour ça, trouver ce qui me manque. J’ai hâte de retrouver l’ambiance du Stade des Alpes que j’ai connue avec Aurillac. Je suis aussi content de retrouver un ancien joueur d’Aurillac que je supportais quand j’étais enfant, Danie De Beer. C’est lui qui s’occupe du jeu au pied de l’équipe…
