A 31 ans, Quentin Étienne le demi d’ouverture a décidé de rejoindre Vannes pour deux saisons alors qu’il avait décroché la montée avec Perpignan. Un retour aux sources pour le natif de Grand-Champ qui a porté le maillot du RCV en cadets.
Pourquoi avoir choisi de retourner à Vannes ?
Le projet, la construction et le développement du club au fil des années est très intéressant, c’est devenu un club qui fait partie des gros de la Pro D2etlefaitquejesuisnéàVannesça fait l’effet d’une boucle qui se ferme, c’est symbolique, mais qui fait un clin d’oeil au parcours. Un retour aux sources. Participer un peu plus à l’histoire du club quand on est de la ville c’est encore plus prenant. C’est un enjeu particulier.
Quentin Étienne sensible au développement du club
Quel est le projet du club ?
Continuer à s’installer et à faire des performances en Pro D2 pour éventuellement avoir une évolution croissante du club sans brûler les étapes et arriver avec le plus de moyens possibles pour monter en Top 14.
Quels sont vos objectifs ?
Essayer d’apporter le maximum d’expérience que j’ai pu acquérir durant ma carrière. J’ai fait quelques clubs
qui ont encore joué la montée, d’autres qui ont joué le maintien en Top 14 donc voilà je sais ce que c’est de jouer dans ces deux tableaux. Apporter un maximum pour que le club continue de grandir.
« La Pro D2 est devenue une vraie antichambre du Top 14 »
Trouvez-vous que le niveau en Pro D2 a beaucoup évolué depuis vos débuts ?
Complètement. Tous les joueurs le disent et sont unanimes. Depuis que j’ai commencé en 2012, c’est en constante évolution. Des joueurs avec un standing beaucoup plus élevé arrivent en Pro D2.
C’est devenu une vraie antichambre du Top 14 même si le Top 14 fait pareil de son côté et continue à augmenter mais c’est sûr que ce n’est plus du tout la même Pro D2 qu’il y a presque 10 ans.
C’est un championnat qui est attrayant pour les joueurs de haut niveau que ce soit des joueurs étrangers ou français qui hésitent de moins en moins à aller jouer en Pro D2.
Du coup, le niveau ne cesse d’augmenter. Les apports techniques et les installations évoluent également, il y a beaucoup de clubs qui ont maintenant beaucoup plus de moyens comme un centre d’entraînement, qui se perfectionnent et donc ça attire des joueurs.
C’est tout un fonctionnement qui est en permanente évolution. C’est ce qui fait que le niveau de jeu ne cesse d’augmenter.
Avez-vous déjà pensé à une reconversion comme entraîneur ?
Oui, c’est dans un coin de ma tête. Je vais entamer les formations pour pouvoir le faire. Je le fais sans grande prétention, je ne me dis pas que je vais entraîner l’équipe pro, c’est surtout apporter mon expérience et des détails aux plus jeunes.
Propos recueillis par Nathan Rayaume
L’interview de Quentin Étienne dans votre rugby mag disponible en kiosque.