Meilleur marqueur d’essais de Pro D2 (21 essais), Raffaele Costa Storti, l’ailier portugais de 23 ans fait son retour au Stade Français qui l’avait prêté à Béziers. Entretien pour Rugby Magazine et Le Quotidien Du Sport.
Vous avez fini meilleur marqueur d’essais de Pro D2 en 2023/2024. Une saison de folie !
Je suis très fier. J’ai souvent été à la finition des actions. Mais c’est surtout un travail d’équipe. On a déployé un jeu très offensif toute la saison. On a beaucoup joué ballon en main. C’est toujours du pain béni pour des ailiers. La Coupe du monde a aussi eu un effet très positif sur moi. J’ai beaucoup évolué au cours de ces trois mois. On a bien joué avec le Portugal à la Coupe du monde, moi y compris. J’ai gagné en confiance. Cela s’est répercuté à Béziers.
Vous quittez Béziers. Que retenez-vous de cette expérience dans l’Hérault ?
Cela a été une expérience formidable. Ma première vraie au niveau professionnel. Au Stade Français, je suis resté un an (en 2021/2022, Ndlr), mais je n’ai pas joué au niveau professionnel. En Uruguay, cela s’est terminé trop tôt (avec la pandémie de Covid, Ndlr). Béziers m’a donné la chance de me montrer au niveau professionnel. J’ai vécu une très belle année. J’ai tissé des liens forts. Je savais que ce club était connu pour son rugby, mais je n’imaginais pas que la ville serait à ce point derrière nous et nous soutiendrait autant jusqu’au bout. C’était magnifique !
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« J’ai grandi comme joueur et comme personne »
Vous allez retrouver le Stade Français. Etes-vous maintenant prêt ?
Je le suis ! J’ai hâte de jouer avec eux et de découvrir le Top 14. J’ai beaucoup de choses à montrer. J’ai grandi comme joueur et comme personne. Je suis maintenant plus mature comme joueur. J’ai davantage d’expérience. Je suis encore jeune, mais la dernière Coupe du monde m’a donné plus d’expérience du haut niveau. Je me sens complétement prêt pour jouer.
Pourquoi cela n’avait-il pas marché la première fois au Stade Français ?
Au départ, je n’avais pas fait la pré-saison. J’avais signé en septembre. Quand je suis arrivé, ils avaient déjà fait la préparation et même quelques matches. En tant que joueur portugais, ils avaient aussi assez peu de repères sur moi si ce n’est quelques matches disputés avec le Portugal. Lors de cette saison-là, je n’étais pas toujours là à Paris, j’étais souvent avec le Portugal. Tout ce contexte ne rendait pas les choses faciles.