vendredi 9 juin 2023

Rugby : Rennes promu en nationale 1 !

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Le rugby breton est à la fête. Pour la première fois de son histoire Rennes monte en nationale 1. Rencontre avec son manager Kevin Courties qui a pris le temps de faire la fête, mais se projette déjà sur l’avenir. Avec optimisme.

Félicitations pour cette montée. Vos joueurs vous ont-ils surpris ?

Un peu, mais on connaissait le potentiel du groupe. C’est une bande de copains et, quand on s’entend bien, tout peut arriver. On a connu des difficultés dans une saison extrêmement longue mais, vu le résultat, ça valait le coup de se battre.

Après les célébrations de la montée, il faut penser à la suite. Craignez-vous la saison qui arrive ?

Craindre, non. C’est un super challenge qui s’offre à nous. On construit pour se maintenir. Maintenant que l’on a atteint le niveau Nationale 1 on veut s’y installer dans les trois ans qui arrive. Si on passe ce cap des trois ans, on sera bien je pense.

Le club a-t-il les moyens d’exister dans ce championnat exigeant ?

Oui on a ce qu’il faut pour devenir un club de Nationale 1 sur la durée. La municipalité est derrière nous, elle agit afin d’améliorer les infrastructures d’entraînement, le stade. Il faut que l’on ait un stade conforme avec plus de capacité d’accueil notamment.

Peut-il aller plus haut ?

On va d’abord se concentrer sur le niveau Nationale 1 et voir ce que l’on peut construire de solide.

« On le voit avec nos amis vannetais qui font de grosses affluences. Les gens sont en attente et il y a un potentiel public indéniable »

La Bretagne peut-elle devenir une forte région de rugby ?

La Bretagne est une terre de rugby. On le voit avec nos amis vannetais qui font de grosses affluences. Les gens sont en attente et il y a un potentiel public indéniable. Pour ce qui nous concerne, nous sommes dans une grande ville, avec un bassin économique important. C’est aussi l’une des plus importantes villes étudiantes de France.

Je pense qu’il y a de place pour plusieurs clubs sportifs de haut niveau à Rennes. Le rugby se développe ailleurs que dans le Sud-Ouest aujourd’hui et on voit que les grandes villes s’ouvrent plus au rugby. La réussite de l’équipe de France nous est également bénéfique, de plus en plus de jeunes s’intéressent au rugby.

N’est-ce pas trop frustrant de former et de faire grandir des jeunes qui partent dès qu’un grand club s’intéresse à eux ?

Non, c’est le jeu. On ne boxe pas dans la même catégorie. Ça arrive aussi à des clubs de Pro D2 qui perdent des joueurs au profit du Top 14. C’est difficile de travailler dans la continuité, mais c’est aussi une fierté de les voir réussir au plus haut niveau et ça montre que l’on fait du bon travail.

Avez-vous des échanges avec les autres sports ?

Oui j’échange beaucoup avec le basket et le handball ; Cesson-Rennes. C’est très enrichissant pour toutes les parties, cela nous permet de connaitre les problématiques des autres sports, les actions qu’ils mettent en place pour réussir.

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