jeudi 25 avril 2024

Sacha Zégueur (Pau) : « J’ai signé à Pau pour devenir un vrai joueur de top 14 »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

Double champion du monde 2018 et 2919 avec les juniors français, le 3ème ligne Sacha Zégueur formé à Oyonnax ne semble faire aucun complexe en débarquant à Pau pour découvrir le Top 14. A 23 ans, il s’impatientait de franchir enfin le pas.

Comment se passe cette intersaison si particulière pour vous ?

Après la fin de saison, je me suis fait opérer de l’épaule pour partir plus d’un mois en rééducation au Centre de Capbreton dans les Landes. J’y suis resté jusqu’au 23 juin avant de rentrer sur Oyonnax préparer mon déménagement. Je comptais être totalement rétabli pour la reprise de l’entraînement à Pau le 13 juillet.

Que restera-t-il de vos années à Oyo ?

Plein de bonnes choses car ce club m’a fait grandir. Je suis né là-bas, j’y ai été formé, j’y ai effectué mon premier match pro, j’y ai rencontré des mecs super qui m’ont fait avancer. Mais, en même temps, je suis content de partir et j’aurais d’ailleurs préféré le faire avant si les indemnités de transfert ne m’en avaient pas empêché.

Quel joueur êtes-vous devenu grâce à Oyonnax ?

C’est un club familial qui véhicule beaucoup de valeurs simples. Plus jeune, j’étais très turbulent et grâce à cet environnement j’ai pu me calmer, canaliser mon énergie.

Zegueur retrouve Piqueronies

Et devenir un des plus sérieux espoirs du rugby français à votre poste !

Je suis fier de ce statut que je dois à Oyo, mais aussi à mon passé en équipes de France de jeunes, mais je n’ai pas envie d’être catalogué éternel espoir. J’ai 23 ans, il est temps maintenant pour moi de m’imposer en Top 14 et de m’installer dans le haut niveau, prouver que je peux y être aussi efficace. Je viens à Pau pour devenir un vrai joueur de Top 14.

Vous allez y retrouver Sébastien Piqueronies, votre ancien sélectionneur en U20…

Sa présence a évidemment beaucoup compté dans mon choix. Je le connais depuis les U17, les U20, il me connait aussi. La confiance est réciproque.

Que représente la Section Paloise pour vous ?

Un grand club de Top 14 avec des joueurs qui ont la dalle, qui ont envie de gagner et qui ne choisissent par leurs matches. Par ailleurs, je suis déjà venu deux fois pour discuter avec les dirigeants, et j’ai découvert une belle ville avec beaucoup d’histoire. On n’est pas loin des Pyrénées, de l’océan… je vais m’y plaire.

Avec quelles ambitions personnelles arrivez-vous ?

Je suis dans la continuité de ma progression. Je n’ai juste pas envie de perdre trop de temps. Je viens avec l’idée de ne pas attendre deux ans avant de faire de bons matches. Dans une équipe qui va tout faire pour intégrer le Top 6, au moins le Top 8, je veux payer de ma personne.

Avez-vous un profil de joueur à copier à votre poste, une source d’inspiration, un modèle ?

Je suis le parcours de Tom Curry en Angleterre (3ème ligne international de Sale, Ndlr). Il a un an de plus que moi, je l’avais joué en finale de la Coupe du monde U20, et depuis il est devenu un international en puissance. Sa polyvalence, son gros abattage lui ont permis de s’installer. Son parcours est une source d’inspiration.

Après les U20, pensez-vous à l’équipe de France A ?

C’est dans un coin de ma tête. Mais, avant, il faut que je prouve que je peux apporter des choses à Pau, que je peux être bon en Top 14. C’est un objectif.

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