vendredi 20 septembre 2024

Stéphane Gombauld (Sassari) : « Si on m’appelle pour les JO, je suis prêt ! »

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Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

Stéphane Gombauld a retrouvé le parfum de la Coupe d’Europe avec l’envie d’y rester. Le joueur de Sassari sait que le niveau est tout autre. Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.

Comment vous êtes-vous retrouvé ?

Je voulais jouer une Coupe d’Europe. Sassari jouait la BCL. J’ai choisi le club par rapport à ça (Sassari a été éliminé en trois manches par Cholet en play in, Ndlr). Le coach m’a appelé, on a bien parlé, ça a aussi joué par rapport à ma décision. Je souhaitais aussi continuer à me développer. Ici, je fais beaucoup de travail individuel. Pour ma carrière, c’est une très bonne chose.

Après deux belles saisons à Nancy, ne pouviez-vous pas rester en Lorraine ?

Nancy, c’était comme une famille, mais j’avais envie de découvrir autre chose pour mon développement. Ici, j’ai le statut d’étranger, c’est une expérience différente.

Vous avez débuté à l’ASVEL. Y retourner aurait-elle pu être une option ?

L’Euroligue est un championnat intéressant. Le Top en Europe. Ça aurait été pas mal… Mais je n’ai pas eu d’appel de l’ASVEL.

A titre personnel, au niveau des stats, êtes-vous surpris que ça se passe aussi bien ?

Je regarde plus les victoires et les défaites. Les stats, ça vient après. Si vous faites de bonnes stats et, qu’au final, vous perdez, ça n’a pas de valeur.

A quel niveau avez-vous l’impression d’avoir progressé depuis que vous êtes en Italie ?

Au niveau intensité et agressivité. J’avais besoin de progresser par rapport à ça. Ma réactivité, tout le temps être actif sur un terrain. C’est un aspect qui va beaucoup m’aider pour le futur. Il y a toujours la possibilité de se développer même quand on s’appelle LeBron James !

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« À l’étranger, j’ai un statut différent »

Comment expliquez-vous qu’il y ait aussi peu de joueurs français (4) en Italie ?

Je ne sais pas. Les deux championnats sont similaires. La Betclic Elite est peut-être plus physique, mais je ne vois pas tant de différences. C’est tout aussi technique, c’est du bon basket. Il y a beaucoup de rythme et d’intensité. Ce sont deux championnats compétitifs.

On connaît la ferveur de Nancy. Comment est le public à Sassari ?

Quand on joue contre de grosses équipes comme Milan ou Bologne, il y a vraiment une grosse ambiance. Ils sont vraiment là pour nous pousser.

Comment est la vie en Italie ?

On est sur une île donc ça implique beaucoup de vols. Au niveau de la langue, je commence à connaître quelques mots. Il y a des similitudes entre l’italien et le français.

Etes-vous surpris par la belle saison de Nancy ?

Je ne suis pas surpris. La saison dernière, c’était une première année en Betclic Elite donc c’était une année de transition. Après, ils ont fait un très bon recrutement. C’est une équipe solide. Si elle continue, elle peut aller loin.

La NBA, y pensez-vous ?

Je veux jouer au plus haut niveau possible. Je veux devenir un meilleur joueur. Le reste suivra et la NBA est un rêve comme l’est l’Euroligue.

Le fait d’être considéré comme un joueur étranger vous aide-t-il aussi à grandir ?
Quand vous êtes JFL en France, vous êtes plus ou moins protégé. Quand vous avez un statut étranger, il y a une sorte de pression des performances. Mais c’est une bonne pression. C’est aussi ce que je voulais, avoir un statut différent.

Vous avez connu l’équipe de France A’ en juin à Los Angeles. La grande équipe de France est-elle aussi un objectif à court terme ?

Oui, bien sûr, l’équipe de France a toujours été un rêve pour moi.Il y a de la concurrence. Beaucoup de jeunes talentueux explosent. Ce n’est pas facile d’y accéder. Il faut continuer à travailler, à persévérer et si je le mérite j’y serai. Et si on m’appelle pour les JO je suis prêt !

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