samedi 21 septembre 2024

TOP 14 : Oyonnax, la peur de l’ascenseur…

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Le président de l’Amicale des Supporteurs d’Oyonnax Rugby, Jean-François Paquelet, espère que le club de l’Ain va cette fois s’ancrer dans l’élite. Le départ compliqué montre que la tâche va être difficile.

Pouvez-vous nous présenter votre association ?

L’Amicale des Supporteurs d’Oyonnax Rugby demeure une organisation indépendante du club. On a la mascotte de l’Amicale. Nous comptons actuellement 90 adhérents. Sauf erreur de ma part, l’association a été fondée vers 2003. Cela fait dix ans que j’en suis le président. J’ai repris le flambeau il y a trois ans suite au départ de l’ancienne présidente. On s’occupe des déplacements. Ceux à Montpellier, Lyon, au Racing 92 sont prévus. Reste à voir si on aura le budget suffisant. Et pour d’autres déplacements le nombre de personnes requis…

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Que peut viser Oyonnax cette saison pour son retour en Top 14 ?

Le maintien ! Le club espère surtout ne pas faire l’ascenseur. Au niveau des structures, il travaille très bien. Ils refont des loges du côté de la tribune Ponceurs avec une prévision de 800 personnes. Nous avons de la demande. Ils se sont bien structurés pour rester en Top 14. Le stade est très beau. Il y a tout ce qu’il faut

Ce retour dans l’élite a-t-il été vécu comme un soulagement ?

Il faut dire qu’on a attendu cela depuis un moment. On s’est déjà fait avoir par le passé. Cela fait des années qu’on attend ce retour (Oyonnax était descendu en 2017/2018, Ndlr). Tout le club ne veut surtout pas passer à côté cette saison. On sort aussi d’une très belle saison en Pro D2.

 « Le club s’est structuré pour rester en Top 14 »

Quels vont être les pièges à éviter cette saison ?

Il faudra évidemment bien jouer au rugby. Audelà de cette évidence, il faudra disputer chaque match comme si c’était une finale. L’équipe ne pourra pas se permettre de faire l’impasse sur un match ou d’avoir le moindre relâchement. Le Top 14 ne pardonne pas. Chaque point laissé en route a son importance.

La victoire contre Clermont (36-17, 1ère journée) peut-elle laisser croire que le club va pouvoir jouer autre chose que le maintien ?

Déjà si on arrachait le maintien ce serait très bien. On sait pertinemment qu’on ne va pas se battre dans la même cour que celle des trois premiers. On n’est pas armés pour faire face à des Toulouse, La Rochelle et d’autres énormes formations de ce calibre.

Urios reste dans toutes les têtes d’Oyonnax

Il y a eu la longue ère Urios. En quoi le contexte est-il différent avec Joe El Abd ?

Il y a de l’amélioration et le jeu a pas mal évolué. Depuis le départ d’Urios, le jeu et les mentalités ont pas mal changé. Dorénavant, cela joue bien plus vite. Par contre, il reste toujours des bribes de l’ère Urios. C’est quand même lui qui a mis sur pied les Oyomen. Il reste celui qui a relancé Oyonnax.

Comment est vu Joe El Abd par ses joueurs ?

Des entraînements que je peux voir, je sens que les gars avancent la main dans la main. On sent vraiment un groupe uni. Joe El Abd et son staff y sont bien sûr pour quelque chose. Joe a été un très bon joueur et il est aussi un très bon entraîneur. Le courant passe bien.

Quel joueur est le chouchou du public d’Oyonnax ?

Un joueur comme Thomas Laclayat (parti au Racing 92, Ndlr) a beaucoup marqué les esprits. Mais honnêtement tous les joueurs de l’équipe sont aimés. On parle surtout d’un collectif. Tous les joueurs apportent leur pierre à l’édifice.

Cette saison, le public attend-il beaucoup d’une recrue en particulier ?

On attend surtout d’un poste. Ils voulaient un 10. Jules Soulan est un bon buteur, mais il ne peut pas tout faire toute la saison. Il faut de la relève. Le championnat est long.

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