mardi 5 novembre 2024

Victor Wembanyama : « La draft n’est pas une finalité »

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Arnaud Bertrande
Arnaud Bertrande
Rédacteur en chef — Pole Sport Lafont presse

Victor Wembanyama est un joueur au talent précoce. Sans pour autant se féliciter du chemin accompli, celui qui est déjà annoncé comme le premier choix de la draft 2023, prend son temps dans le basket.

Quels sont vos objectifs en équipe de France ?

Imposer la France comme, petit à petit, LA nation dominante en Europe et un jour, je l’espère, la plus grande au monde.

Serez-vous à la Coupe du monde cet été ?

Pour moi, c’est une étape et je n’ai pas du tout envie de passer à côté de cet événement. Il y a la draft, mais ma volonté est d’être en équipe de France cet été.

Comment voyez-vous votre avenir dans cette équipe de France ?

J’ai envie de gagner le plus de titres possibles en apprenant d’abord des compétitions FIBA car je n’en ai fait aucune pour l’instant. J’espère donc apprendre le plus possible de ce Mondial pour préparer les JO.

Le fait d’être très attendu vous rajoutet-il une pression ?

Aujourd’hui, je ne suis plus un rookie même si je le serai sans doute aux yeux de ceux avec qui je serai cet été (sourire). J’ai beaucoup de responsabilités, mais pas de pression même si je sais que ma présence change la donne pour les adversaires.

« J’ai envie de jouer la coupe du monde »

Est-ce un challenge de rester le meilleur marqueur du championnat de France, ce qui n’est arrivé qu’une fois à un Français ces 20 dernières années, Edwin Jackson en 2013/2014 ?

C’est toujours un challenge de placer son nom le plus haut possible, donc c’en est un, mais le plus grand challenge est de placer le nom de son équipe en haut du classement et être le meilleur marqueur, ça ne vaut rien si on ne gagne pas les matches.

Est-ce facile de rester concentré alors qu’on vous promet la 1ère place de la draft ?

Non car la draft n’est pas une finalité. Ça ne vaut presque rien si on ne fait rien ensuite. Il y a tellement d’objectifs et de rêves que ça ne change pas du tout ma manière de travailler.

Si vous étiez numéro 1, vous seriez le premier Français et vous marqueriez l’histoire…

Oui, c’est vrai, mais tant qu’on ne gagne pas, ça ne vaut rien.

On a pu lire que vous mesuriez désormais 2m24 et que vous aviez encore grandi…

J’ai lu ça. J’ai l’impression que les gens aiment beaucoup parler de ça, ça fait beaucoup spéculer, mais je n’ai pas été mesuré lors de cet interview.

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