Ses cinquièmes JO auront donc été les bons. A Rio, après la 7ème place de Pékin, la 5ème de Londres, la médaille d’argent de Rio a récompensé le talent et la longévité de l’athlète de Voiron qui se prépare à vivre, à 45 ans, ses septièmes Jeux à Paris.
66m73 ! De toute sa vie, elle n’avait jamais lancé un disque aussi loin. Il fallait ça, battre son record personnel, pour avoir le droit de vivre la cérémonie de remise des médailles au moins une fois dans sa carrière, de monter sur un podium, sur la 2ème marche, juste à côté de l’intouchable Croate, Sandra Petkovic, championne olympique avec un jet à 69m21.
Son cinquième essai a été le bon. Trois ans après les Mondiaux de Moscou, elle bat de nouveau son propre record de France et pour la deuxième fois en finale d’un grand championnat.
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Mélina Robert-Michon, la patience récompensée
Il y avait une éternité (68 ans) que les lancers français n’avaient pas été à pareille fête, depuis l’unique et atypique Micheline Ostermeyer, championne olympique du disque et du poids. A peine descendue d’un podium où elle avait versé quelques larmes, Mélina confiait son émotion :
« C’est un grand honneur d’inscrire mon nom à ses côtés. Il était temps car ça commençait à dater (rires) ! » Sa médaille, Robert-Michon l’attribue « à mes deux premiers JO qui m’ont construite pour la suite. C’est vingt ans de travail, vingt ans de répétition technique et physique, de progression, saison après saison. » Dans Le Monde, elle terminait : « Cela a mis beaucoup de temps à arriver, mais ça valait le coup d’attendre. »
45
A 45 ans (le 18 juillet), la vice-championne olympique et vice-championne du monde vivra ses septièmes JO en étant maman de deux filles, Elyssa, née en 2010 et Enora née en 2018.
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Tom Boissy
