Après n’avoir connu que Bordeaux, entre 2014 et 2023, Jules Gimbert a signé au Stade Français pour trois ans. Le demi de mêlée de 25 ans vient à Paris avec l’ambition de gagner du temps de jeu. Entretien réalisé pour Rugby Magazine et Le Quotidien du Sport.
Bordeaux était, pour l’instant, votre seul club. Pourquoi quitter l’UBB ?
Pour me relancer tout simplement. J’avais besoin de changer d’air. Même si je suis issu de Bordeaux, j’avais envie de renouveau. Je souhaitais me relancer avec un nouveau projet.
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Pourquoi le Stade Français, et pas un notre club ?
Le Stade Français est venu me voir en premier. J’ai une histoire particulière avec ce club. Mon père (Philippe) a été champion de France en 1998 avec Paris. Ça me paraissait donc évident de venir ici. Le club m’a montré qu’il avait confiance en moi. Je n’ai donc pas hésité à signer là-bas.
Quel discours vous a tenu le club ?
Quand j’ai rencontré Thomas Lombard (le directeur général du Stade Français, Ndlr), on s’est tout de suite très bien entendus. On est tombés en accord sur le projet de jeu. Ce qui m’a plu tout de suite.
« Julien Delbouis et Lucas Peyreblanques m’ont permis de m’intégrer un peu plus vite »
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Avez-vous commencé à prendre vos marques à Paris ?
L’équipe m’a très bien intégré. C’est génial, je commence vraiment à prendre mes marques.
Connaissiez-vous des joueurs de l’effectif parisien avant de venir ?
Je connaissais Stéphane Ahmed avec qui j’étais en colocation en équipe de France Espoirs. Je retrouve des joueurs de l’équipe de France des moins de 20 ans, de 2018, comme Julien Delbouis et Lucas Peyreblanques. Ils m’ont permis de m’intégrer un peu plus vite.
Avez-vous noté sur votre agenda les deux rencontres contre Bordeaux ?
C’est la première chose que j’ai regardée. Jouer ces matches contre Bordeaux sera un moment très particulier. Ce sera aussi un beau défi d’aller gagner à Chaban-Delmas.
Pensez-vous que la Coupe du monde peut être un handicap pour le club ?
On aura des absents, mais on en aura moins que dans les autres clubs, comme Toulouse. Le Stade Français pourrait, quand même, très bien s’en sortir.
Cette Coupe du monde va également vous permettre d’essayer de grappiller des points, en attendant le retour des internationaux ?
L’objectif est de prendre des points contre les équipes ayant beaucoup d’internationaux à la Coupe du monde. Même avec ce facteur important, ce sera compliqué d’aller gagner des rencontres. Des équipes, comme Toulouse ont de très bons remplaçants.
Quels sont vos objectifs personnels ?
Je veux me relancer, m’affirmer et essayer d’avoir le plus de temps de jeu possible.
Et à titre collectif ?
Nous avons tous envie d’avoir les meilleurs résultats possibles et de gagner chaque match.
Propos recueillis par Kévin Thubé