Après 14 ans passés à Perpignan, Mattéo Rodor c’est avec enthousiasme et détermination qu’il rejoint le projet ambitieux de Valence-Romans.
Partez-vous de Perpignan à cause du manque de temps de jeu ?
Oui, c’est une des raisons, voire la raison principale de mon départ. J’ai 25 ans et j’ai envie de plus de temps de jeu et plus de responsabilités.
Vous étiez présent en Catalogne depuis 2010, est-ce difficile de quitter son club de cœur ?
Oui, ça fait forcément quelque chose Après, c’est très rare de faire toute sa carrière dans un seul club, je savais qu’un jour cela pourrait m’arriver. Je suis content d’avoir grandi dans ce club, mais j’étais prêt à toutes les possibilités.
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« Le projet est ambitieux »
Quand s’est concrétisé votre départ ?
J’ai eu une discussion avec Franck Azéma (manager de l’USAP, Ndlr) en début d’année 2024, il a été très franc avec moi. Il m’a annoncé mon départ très tôt pour que je puisse chercher un club, il m’a beaucoup aidé dans mes recherches et m’a conseillé.
Qu’est-ce qui vous a poussé à rejoindre Valence-Romans ?
Le projet est ambitieux avec l’annonce du nouveau stade. Il y a l’envie de progresser dans cette Pro D2 année après année. C’est aussi un club qui a envie de prendre le temps de se développer, qui a l’air assez sain, c’est ce dont j’avais besoin.
Quels sont vos objectifs ?
Je vais essayer de jouer le plus possible et d’ensuite montrer mon vrai niveau. Il n’y a qu’en jouant beaucoup qu’on progresse, c’est ce que je suis venu chercher.
Que pensiez-vous de cette équipe d’un regard extérieur ?
C’est une équipe qui a l’air très joueuse, ambitieuse dans sa manière de jouer, ça a fait partie de ma réflexion, car j’aime beaucoup le jeu, donc arriver dans une équipe qui est plutôt obnubilée par la défense, ça me correspond moins, car mon style de jeu est plutôt basé sur l’attaque, c’est ce qui a l’air de se passer ici.
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Propos recueillis par Jules Lefebvre