samedi 12 octobre 2024

Francis Ngannou au PFL : un bon choix ?

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Où va signer le « Predator » ? C’est la question qui anime le MMA depuis plusieurs semaines. Après l’échec des négociations avec le ONE Championship, malgré un contrat de 20 millions de dollars, et le BKFC, Francis Ngannou devrait selon toute vraisemblance signer au PFL.

Depuis son départ de l’UFC en janvier dernier, Francis Ngannou (17-3-0), en quête d’un nouveau challenge, est dans une impasse. D’abord pressenti en boxe anglaise avec un hypothétique choc au sommet contre Tyson Fury ou Deontay Wilder, le retour du Camerounais de 37 ans, considéré avant le sacre de Jon Jones face à Ciryl Gane comme le meilleur poids lourd de la planète, a toutes les chances d’avoir lieu au PFL.

Alors que les négociations avec le ONE, qui lui a proposé 20 millions de dollars, et le BKFC ont échoué, Ngannou semble se diriger tout droit vers le PFL (Professional Fighters League), l’organisation qui monte et qui pourrait également accueillir le Français Cédric Doumbé.

Dans les semaines qui viennent, le PFL pourrait racheter son concurrent direct, le Bellator, ce qui en ferait le numéro deux incontesté de la planète MMA derrière l’UFC.

Le PFL, point de chute idéal pour Ngannou

Disposant de moyens financiers considérables, le PFL, dirigé par l’homme d’affaires américain Peter Murray, peut s’offrir le « Predator ». Reste à trouver un terrain d’entente. Car l’ancien champion des poids lourds de l’UFC a de nombreuses exigences — les négociations avec le ONE ont échoué car Ngannou voulait un siège au conseil d’administration, une requête rejetée par l’organisation singapourienne…

Mais le PFL présente plusieurs avantages pour Ngannou. Outre le salaire à six ou sept chiffres que lui a promis l’organisation américaine, l’organisation pourrait proposer des « super fights » en boxe anglaise au Camerounais en plus des combats de MMA. En compagnie de l’influenceur Jake Paul, le PFL va notamment lancer une division dédiée à ces combats prestigieux avec des conditions beaucoup plus favorables aux combattants qu’à l’UFC : ils récupèreront la moitié des revenus générés par les « pay-per-views ».

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Quoi qu’il en soit, Francis Ngannou n’a plus le temps d’attendre. Depuis son départ de l’UFC, chaque mois passé loin de la cage ou du ring, à attendre un hypothétique combat contre Fury ou Wilder, amenuise sa cote et, du même coup, sa valeur marchande. A bientôt 37 ans, le temps presse…

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