lundi 14 octobre 2024

Owen Farrell (Racing 92) : « Je ne suis pas le messie ! »

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C’est LA recrue du Top 14 cette saison. En s’offrant Owen Farrell, le Racing 92 réalise l’un des plus gros coups de l’intersaison avec l’ambition de retrouver les sommets avec le demi d’ouverture légendaire du XV de la Rose. Entretien pour Rugby Magazine et Le Quotidien Du Sport.

Ce dernier n’a pas manqué d’afficher son plaisir de rejoindre la France au moment de sa présentation officielle.

Etes-vous excité à l’idée de démarrer cette nouvelle aventure au Racing 92 ?

Je le suis ! Cela fait plusieurs semaines que je suis arrivé et je me sens bien. Ma famille m’a rejoint. Mes enfants ont également pu faire leur rentrée. Tout va pour le mieux avec mes coéquipiers. Je suis maintenant impatient d’enchaîner et de découvrir un peu plus le Top 14.

Qu’est-ce qui vous a intéressé dans le projet du Racing 92 ?

C’est un club fantastique. Un club ambitieux. C’est un nouveau challenge. J’ai représenté le même club (les Saracens, Ndlr) pendant un long moment. L’expérience sera différente en France. C’est un défi que de venir, avec ma famille, dans un nouveau pays, une nouvelle culture et dans un championnat comme le Top 14. C’est forcément enthousiasmant.

Je suis excité d’arriver en France. Je suis excité de rejoindre les rangs d’une formation qui ne manque pas d’ambitions comme le Racing. J’étais impatient de démarrer cette nouvelle aventure.

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Owen Farrell convaincu par Lancaster et le Racing

Le fait d’avoir votre ancien sélectionneur, Stuart Lancaster, au club a-t-il facilité votre décision de venir en France ?

Le Racing 92 a rapidement été la principale option pour moi. Je pensais connaître quelque chose de différent dans ma carrière. J’ai rapidement concentré mes échanges avec le club et Stuart. Toutes nos conversations concordaient sur le fait de venir ici. C’était un choix facile à prendre. J’ai joué pendant trois-quatre ans sous les ordres de Stuart (avec l’Angleterre, ndlr). On a forcément gardé le contact tout au long de ces dernières années. J’ai suivi ce qu’il faisait avec le Leinster puis le Racing. On a continué à échanger tout ce temps.

Qu’est-ce qui fait que vous pouvez être le joueur qui peut faire passer le Racing dans une nouvelle dimension ?

Ce n’est pas seulement moi. C’est trop réducteur. Il serait prétentieux de le penser et de l’affirmer. Ce n’est pas mon cas. La question est surtout de savoir si tout le monde au club, les joueurs, le groupe et ceux qui composent le Racing ont envie d’aller loin ensemble. Je suis juste un de plus qui peut aider à le faire. Je suis là pour donner mon meilleur sur le terrain et aider le club dans ce qu’il souhaite faire à l’avenir.

On va essayer de le faire ensemble et de le faire bien. Cela ne dépend pas d’une seule personne. Cela ne l’a jamais été dans le rugby. Je veux vite m’intégrer à l’équipe. On est excité à l’idée de le prouver sur le terrain et de le faire à chaque match. Le Top 14 ne peut que nous motiver à le faire. On veut répondre aux attentes.

« Jouer n°10 dépend aussi de tout le monde »

En étant numéro 10, vous êtes pourtant le dépositaire du jeu et du tempo de la rencontre…

(Sourire) Cela dépend surtout de tout le monde. Tous les joueurs, quand ils sont sur le terrain, ils ont une grande partie de la rencontre entre leurs mains. Chacun doit jouer sa partition à merveille pour que le groupe puisse avancer ensemble. La clé de la réussite d’une rencontre est de faire les bonnes choses aux bons moments.

Il faut savoir prendre les bonnes décisions qui s’imposent. Je fais en sorte d’aider mes coéquipiers et de contrarier les plans de nos adversaires, de les mettre sous pression. Mais l’essentiel des décisions doivent être prises par l’équipe. Surtout si elles permettent de nous offrir de belles opportunités et de ramener la victoire.

« Je voulais connaître autre chose dans ma carrière »

Est-ce important pour vous d’être un exemple pour vos coéquipiers ?

Je veux simplement être moi. Je viens surtout pour les aider. J’aime ce que je fais. J’aime être sur un terrain. Je veux continuer à grandir et progresser. Je cherche toujours à donner le meilleur de moi sur le terrain chaque week-end. J’ai toujours été comme cela dans ma carrière. Je vais continuer à le faire au Racing, dans un environnement que je vais continuer à découvrir dans les prochaines semaines.

Comment se passe votre entente avec Nolan Le Garrec ?

C’est un joueur fantastique. Tout le monde a pu le voir ces dernières années. Je suis impatient. Avec Nola, je veux construire une relation forte avec lui. Je vais tout faire pour l’aider au quotidien, mais la réciproque est valable. Je vais faire en sorte qu’il m’apporte aussi par sa façon de voir les choses. J’espère qu’on réalisera de grandes choses ensemble.

Tout au long de votre carrière, vous avez eu plus l’habitude d’être chahuté dans les stades par le public français. N’est-ce pas bizarre d’être maintenant adulé par ces certains ?

(Sourire) J’espère que tout ira bien. Je pense que le Top 14 est une compétition qui plait aux supporteurs. Ils sont présents chaque week-end pour aider leur équipe.

On peut profiter de ce soutien à chaque match. On est habitué de voir les fans être présents à domicile. Je suis forcément excité à l’idée de retrouver les supporteurs du Racing 92 chaque week-end.

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