mardi 17 septembre 2024

Simon Tarel (Nevers), sans langue de bois : « Il faut que je me relance »

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Après trois saisons sous le maillot de Provence Rugby avec qui il a découvert le monde pro, Simon Tarel (21 ans) rejoint Nevers pour se relancer. Entretien pour France Basket et Le Quotidien Du Sport.

En 2022/2023, vous aviez disputé 18 matches, la saison dernière, seulement 5 avec 3 entrées en jeu, quelles sont les raisons de cette baisse de temps de jeu ?

Lors de la saison 2022/2023, j’ai bénéficié de la blessure d’autres joueurs, ce qui m’a permis de me montrer. L’an dernier, je pense que c’était un choix du coach, étant donné que les deux numéro 9 devant moi (Arthur Coville et Joris Cazenave, Ndlr) étaient capitaine et vice-capitaine. A cause de ces raisons, j’ai eu moins de temps de jeu.

Cette saison a-t-elle été un frein à votre progression ?

Je ne dirais pas un frein parce que j’ai pu bosser de mon côté au niveau physique et sur ma technique individuelle. Après, c’est sûr qu’au niveau de l’expérience et sur la gestion d’une fin de match, j’ai eu moins de temps de jeu pour gérer ces moments, ce n’est pas la meilleure chose car, à mon âge, le but c’est de jouer le plus possible et d’engranger un maximum d’expérience.

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« On ne m’a pas vendu de rêve »

D’un point de vue extérieur, quel était votre regard sur cette équipe de Nevers ?

Cela fait un bon moment qu’ils sont installés en Pro D2, ça fait quelques années qu’il joue le haut du classement, ils vont chercher le Top 6 sur chaque saison sauf la saison dernière. Lorsque je jouais à Provence, on les décrivait comme une équipe joueuse, forte devant, qui aime se créer des opportunités. Ça a toujours été très compliqué de venir jouer à Nevers.

Quel projet vous a-t-on présenté ?

On ne m’a pas vendu de rêve, ils ont été honnêtes avec moi. C’est à moi de leur prouver des choses, d’être bon sur le terrain. Je dois leur montrer que je peux amener une concurrence aux autres demis de mêlée. Je viens pour les deux prochaines saisons autour d’un contrat espoir donc je dois me faire ma place rapidement.

Quelles sont vos ambitions ?

Il faut que je me relance, que je prenne du temps de jeu et que j’engrange de l’expérience pour donner la meilleure version de moi-même.

Il y aura une forte concurrence au poste avec notamment Paul Bouyssou. Comment voyez-vous cette con-currence ?

Je vois ça comme un plus, c’est un très bon joueur. Avant Nevers, il était à Aurillac et il a toujours été le numéro 1 au poste. La saison dernière, quand on est venu jouer ici avec Provence, il avait fait un très bon match. L’an dernier, j’avais des joueurs de haut niveau avec Arthur (Coville) et Joris (Cazenave) avec moi, on a toujours été dans une concurrence saine, Joris était même un très bon ami, donc on va travailler ensemble et se tirer vers le haut.

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Propos recueillis par Jules Lefebvre

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