Nichée au coeur d’un parcours truffé d’obstacles, cette 3ème étape au départ de Amorebieta-Etxano, en Biscaye, sans grande difficulté pour sa seconde partie est déjà cochée par tous les sprinteurs.
Les occasions de sprint massif s’annonçant suffisamment rares, à moins d’une échappée au long cours, on peut imaginer un sprinteur vainqueur à Bayonne pour le retour sur le territoire français. « Le profil du final redonnera la possibilité aux équipes de manoeuvrer pour assembler les wagons de leur train, analysait Christian Prudhomme. Le premier qui gagne marque toujours les esprits ! »
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Retour en France
L’étape de 187,4 km s’étire le long de l’océan avec quatre côtes espagnoles au programme (Trabakua, Milloi, Itziar et Benta) avant d’entrer en France par Irun et rejoindre Bayonne, non par la route de la corniche via Saint Jean de Luz comme c’était prévu pour des raisons de sécurité, mais par l’intérieur des terres, pour la 33ème fois dans l’histoire du Tour (dont 10 arrivées), la première depuis 2003, la première sans Bordeaux ou Pau comme départ ou arrivée. Face au stade Jean Dauger cher à l’Aviron Bayonnais, le vainqueur succédera à Tyler Hamilton (2003).
L’avis de Yoann Offredo
« Après deux jours intenses, il s’agit de la première respiration du Tour et la première opportunité réelle pour les sprinteurs. Il y en aura tellement peu dans cette édition qu’on peut faire confiance aux équipes pour mettre leurs meilleurs finisseurs dans les meilleures conditions. Pour ça, mais aussi parce que les deux premiers jours auront laissé des traces, je pense qu’il n’y aura pas beaucoup de candidats pour une échappée, ceux qui s’y essaieront devraient être vite repris. »