dimanche 15 septembre 2024

Hugo Bouyssou (Nevers) : « J’avais besoin de changer de club »

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Après 9 ans passés à Aurillac, Hugo Bouyssou (27 ans) a été transféré pour la première fois de sa carrière. Entretien réalisé pour Rugby Magazine et Le Quotidien du Sport.

Vous êtes passé d’Aurillac à Nevers, peut-on considérer ça comme une progression dans votre carrière ?

C’est une progression c’est sûr. J’avais besoin de voir des choses différentes, de découvrir une autre manière de travailler, de faire de nouvelles rencontres et de découvrir un autre club. Après 9 ans à Aurillac, j’avais besoin de ça pour continuer à progresser et continuer à prendre du plaisir. Et je pense avoir fait le bon choix car Nevers est un club ambitieux habitué au top 6.

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Comment le club vous a-t-il vendu le projet pour vous attirer ?

Le club n’a pas eu besoin de dire grand chose pour que l’intérêt de Nevers m’interpelle, car c’est un club qui a une image sérieuse. C’est un club travailleur qui est souvent au rendez-vous donc j’ai été assez flatté de l’intérêt qu’il m’a porté. Xavier Péméja m’a exposé la manière de travailler, l’état d’esprit à avoir et la façon de faire, et je me suis retrouvé dans tout ça.

Vous rejoignez un groupe qui est déjà soudé, comment s’est passée votre intégration ?

Je n’ai pas trop de matière de comparaison vue que c’est la première fois que je change de club, mais je me suis senti bien à mon arrivée. Ce n’était pas compliqué car tout le monde se connaissait et il y avait déjà une bonne ambiance. Je suis resté moi-même et j’ai appris à les connaître. Tout ça s’est fait naturellement. Mon intégration s’est très bien passée.

Hugo Bouyssou prudent sur les objectifs de Nevers

Vous retrouvez aussi des joueurs avec lesquels vous avez déjà joués.

Avant d’arriver, je connaissais déjà Thomas Zénon et Maxence Barjaud. Avec Maxence, ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vus car on a joué ensemble il y a déjà 10 ans à l’ASM. Avec Thomas, ce n’était qu’une seule saison en espoir. Mais les deux m’ont très bien accueilli.

La concurrence avec Guillaume Manevy et Arthurs Barbier vous fait-elle peur ?

On dit souvent que la concurrence fait progresser. Avec Guillaume et Arthurs, j’estime qu’on a tous les trois à peu près un niveau de jeu équivalent, donc c’est très intéressant. Ils ont tous les deux été très gentils avec moi à mon arrivée, et j’espère qu’on progressera tous les trois au fil de la saison, et que tout se passera du mieux que possible.

Il y a un cap à passer pour Nevers, l’objectif cette année est-ce la montée ?

Je ne sais pas si on peut clairement le dire, mais le club reste ambitieux. L’objectif, c’est de rester sur la lancée de la fin de saison. Il faudra retrouver la dynamique des 4-5 derniers mois et je pense qu’on fera les comptes après la Coupe du monde. En janvier, on verra où le club peut se positionner et voir si on peut viser plus haut.

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Propos recueillis par Grégoire Le Ray

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