vendredi 26 avril 2024

Quentin Pacher (Groupama-FDJ) : « J’arrive avec mon profil de puncheur-grimpeur »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

Le 19 septembre, c’est en Allemagne, où il s’est classé 21ème d’Eschborn-Frankfurt, que Quentin Pacher a tourné une page B&B Hotels ouverte à la création de l’équipe bretonne alors appelée Vital Concept. En quatre ans, le Toulousain a réussi à sortir du lot pour intégrer une équipe du Word Tour, Groupama-FDJ, et revoir forcément ses ambitions à la hausse en 2022.

Il y a un an, après le premier titre de champion du monde d’Alaphilippe, auquel vous aviez grandement participé en étant un des membres de l’équipe de France, vous pensiez avoir franchi un palier. Ce transfert vers Groupama-FDJ est-il une conséquence de ce changement de statut ?

Sportivement, disons que c’est dans la continuité de l’évolution globale de ma carrière. Me retrouver aujourd’hui dans une équipe de World Tour est forcément une marche importante de plus pour moi qui suis arrivé chez les pros par la petite porte, en Continental.

Que retenez-vous de vos quatre années chez B&B Hotels ?

Au-delà du sportif, l’aventure a été humaine avant tout. Peu d’équipes se créent dans le peloton, la plupart n’étant que l’émanation d’anciennes équipes qui ne font que changer de nom. Avec B&B Vital Concept, j’ai fait partie du projet à la base, au tout début, et j’ai grandi avec l’équipe, jusqu’à découvrir en même temps le Tour de France.

Forcément, dans ce contexte, on vit tout un peu plus fort. J’ai beaucoup progressé et je leur suis extrêmement reconnaissant car ils m’ont laissé beaucoup de liberté pour pouvoir m’exprimer. Mais je sentais vraiment que j’arrivais à la fin d’un cycle.

« Courir à côté de grands coureurs comme Gaudu ou Pinot ne peut que me permettre de progresser »

S’il n’y avait à retenir qu’un moment de vos années avec Jérôme Pineau, qui pourrait illustrer ce qu’elles furent ?

Notre première participation au Tour de France en 2020, pour l’équipe et pour moi. Ce fut un accélérateur incroyable qui a participé à pérenniser la structure, à fidéliser les sponsors, à attirer le regard du grand public. Je me rappelle de mon émotion le premier jour lorsque je me suis retrouvé sur la ligne de départ.

Quentin Pacher épaule Gaudu

Vous arrivez chez Groupama-FDJ avec quelle casquette ?

Pour en avoir discuté avec Yvon Madiot, être tombé d’accord avec lui, j’arrive avec mon profil de puncheur-grimpeur pour épauler David Gaudu et Thibaut Pinot en montagne et jouer ma carte personnelle dans certaines occasions, en étant plus protégé pour aller chercher des résultats.

Courir à côté de grands coureurs comme Gaudu ou Pinot ne peut que me permettre de progresser, me tirer vers le haut. Je vais aussi retrouver des coureurs avec qui j’ai déjà couru, notamment Rudy Molard et Valentin Madouas en équipe de France lors des Mondiaux.

Il y a un an, vous rêviez du Tour, et des Ardennaises. Vous avez remis ça sur le dernier Tour, sans encore parvenir à gagner une étape, qu’en sera-t-il des Ardennaises en 2022 avec Groupama-FDJ ?

Gaudu a montré qu’il était très fort sur Liège Bastogne-Liège et la Flèche Wallonne… des courses qui, avec l’Amstel Gold Race, me font énormément envie parce qu’elles correspondent à mon profil. Je les connais pour la plupart, mais depuis deux ans nous n’avons jamais été invités, donc je suis très frustré de les regarder devant ma télé. J’espère avoir la chance d’y revenir en 2022 grâce à ma nouvelle équipe.

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