mardi 3 décembre 2024

Ben Hermans (Israel Start-Up Nation) : « L’association Woods-Fuglsang promet beaucoup »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Le Belge explique ce qui l’a poussé à continuer à 35 ans chez Israel Start-Up Nation et veut tout faire pour confirmer sa bonne saison 2021. Entretien pour Le Quotidien du Sport et Le Sport.

Pourquoi avoir prolongé de deux ans supplémentaires ?

Cela a été une décision facile à prendre. Je prends beaucoup de plaisir à courir pour cette équipe depuis deux ans. J’ai eu pas mal d’opportunités pour obtenir des résultats la saison dernière. Elles se sont pas mal concrétisées (4 victoires, Ndlr). Je me sens bien dans cette formation, avec mes équipiers et les sponsors. Notre matériel me convient bien aussi. Je n’avais donc aucune raison de partir. Voilà pourquoi j’ai décidé de prolonger.

Justement, comment décrieriez-vous l’ambiance chez Israel Start-Up Nation ?

Le management est ainsi fait qu’ils parviennent à tirer le meilleur des coureurs et sans stress. Chaque élément de l’équipe est déterminé au départ de chaque course. Il est animé par une grosse volonté de performance. En courant sans trop de pression, l’ambiance est excellente. Chacun de nous veut aider l’autre.

Israel Start-Up Nation mise sur son management

Comment expliquer votre très bon été dernier (victoire sur le Tour des Apennins, Artic Race…) ?

La dernière saison a été une des meilleures de ma carrière. J’ai été épargné par les blessures et les chutes. Cela aide. Mon programme de courses a été le bon et l’équipe a cru en moi. Je me suis battu pour la victoire dans beaucoup de courses. Cette grande motivation a influé très positivement sur mon degré de performance. Ensuite, vous avez besoin aussi de cette réussite qui fait la grande différence entre gagner et être proche de la victoire.

A 35 ans, quel est votre secret !

Je n’ai jamais fait des choses folles pendant ma carrière. Je cherche toujours à être professionnel tous les jours. Mais je ne vais jamais puiser trop loin non plus dans mes programmes d’entraînement ou de nutrition.

Je fais les choses pour durer. Quand j’ai été blessé, je me trouvais dans des équipes me permettant de comprendre combien il était essentiel d’être un coureur professionnel en bonne santé. Donc quand je suis en bonne forme, je me donne à 100% pour être performant. Les blessures ne sont jamais les bienvenues, mais elles vous octroient une coupure pour que votre corps se régénère.

Quels sont vos objectifs pour 2022 ?

J’espère bien gagner encore. Cet hiver doit me servir pour arriver de nouveau en bonne forme afin d’être rapidement à la lutte pour la gagne. Quand je suis dans cet état-là, peu importe ensuite où je l’emporte.

« Froome peut encore surprendre »

Si vous deviez participer à un grand Tour où irait votre préférence pour 2022 ?

La Vuelta me semble être la seule option. L’an dernier, je n’ai pas couru de grand Tour. Cela m’a permis d’être performant toute l’année et de ne jamais être creuvé par trois semaines liées à ce type de course.

Pouvez-vous nous parler de la qualité des recrues ?

Avec ceux qui nous ont rejoints, nous avons encore plus de chances de gagner des courses World Tour. Giacomo (Nizzolo) peut lever les bras sur des grosses courses de fin de printemps. Il sait bien grimper aussi.

Il peut très bien survivre dans d’autres courses d’un autre genre si on fait appel à lui. Avec Jakob (Fuglsang) dans l’équipe, j’ai vraiment hâte de voir ce que cela va donner avec Mike Woods. Ils peuvent obtenir de meilleurs résultats en courant ensemble et tirer meilleur profit de la présence de l’un et de l’autre. Je n’ai pas fait beaucoup de courses avec Hugo Houle. Cependant, il sera un atout supplémentaire pour l’équipe sur les classiques.

Un dernier mot sur Chris Froome. Que peut-on attendre de lui la saison prochaine ?

J’ai pas mal été en stage avec lui. Je remarque à quel point il reste motivé et frais. Je suis convaincu qu’il a le potentiel pour gagner d’autres grosses courses. Alors pourquoi pas le Tour de France… Quand un coureur comme lui a gagné quatre Tours de France (2013, 2015, 2016, 2017, Ndlr), vous ne pouvez jamais le rayer de la liste ou l’ignorer.

Je ne peux croire qu’il a perdu tout son potentiel en raison d’un gros crash. Une fois qu’il aura remis les choses dans le bon ordre, nous pourrions être surpris par la vitesse avec laquelle il pourrait retrouver son niveau d’avant.

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