En remportant pour la première fois le titre de champion de France, la sélection féminine du stade toulousain confirme qu’il faudra également compter sur elle à l’avenir.
Si 2021 avait déjà été une grande année pour le Stade Toulousain, 2022 le sera tout autant. En effet, les Rouge et Noir ont déjà été mis à l’honneur grâce à leur équipe féminine. En réussissant à remporter leur première Coupe de France en avril (13-5 contre Bobigny), les Toulousaines ont réussi le doublé en venant à bout de Blagnac dans les dernières secondes de la rencontre pour s’imposer 16- 10 en Elite 1.
Le Stade Toulousain féminin à l’honneur
Une grande première pour une section qui avait vu le jour en 2014 du côté de la Ville Rose. « C’est une saison de rêve et de fou, explique la pilier Zélie Reulet qui a inscrit l’essai du sacre. On gagne tous nos matches. C’est incroyable de finir sur ce titre. » Au sortir d’une année exceptionnelle, sans aucune défaite, le Stade Toulousain a confirmé tout son potentiel en accrochant enfin ses premières lignes à son palmarès au plus haut niveau.
De quoi rendre fier son manager Olivier Marin. « Elles ont fait honneur au maillot du Stade Toulousain. Je suis fier d’appartenir à ce club. On y croit toujours même quand c’est mal engagé. Je suis le plus heureux des managers en France. » Surtout que la domination de Toulouse s’est également vérifiée avec les sacres de la réserve et celui des cadettes.
« On voulait écrire notre propre histoire »
Une histoire qui ne fait que commencer. « On sait que le Stade Toulousain a une culture de la gagne, rappelle Laure Sansus, notamment chez les garçons. On avait à cœur d’écrire notre propre histoire. On avait une page vierge jusqu’à présent. La section féminine est toute jeune. Elle a juste 8 ans. On avait à cœur d’écrire notre propre histoire, d’être les premières au club à aller chercher un titre et ouvrir le palmarès des filles. »
Il aura fallu du temps pour concrétiser tout le potentiel des féminines du Stade Toulousain, souvent stoppées par Montpellier ces dernières années et notamment en 2018 et 2019.
« Quand on arrive au club, on nous montre le mur du palmarès à l’entrée du stade. Ça pose les bases. Ici, on est là pour gagner. La seule équipe qui n’avait pas son nom, c’était nous. On a réussi à le faire cette année. Ça va les obliger à agrandir le mur » lâche Laure Sansus.