vendredi 26 avril 2024

Léo Berdeu (LOU) : « Etre dans le groupe des 41 pendant le Tournoi, ça encourage à travailler pour y revenir. »

À lire

Titulaire au LOU, appelé dans le groupe des 41 en équipe de France, Léo Berdeu, 23 ans, vit beaucoup d’émotions depuis le début de la saison. Avant d’entamer le sprint final, l’ouvreur lyonnais a accepté de revenir sur sa jeune carrière.

Premier club

« Grasse. J’y suis resté de l’âge de 5 ans à 16 ans avant de partir au pôle Espoirs de Toulon. Je suis ensuite parti à Lyon, j’ai été prêté à Agen et je suis revenu au LOU. »

Premier sport

« Le rugby. Entre mon père, mes grands frères, mes cousins, mes oncles ; on ne parlait que rugby à la maison et dans les repas de famille. Je n’ai pas pratiqué d’autres sports. »

Premier poste

« J’ai débuté en 15, c’est au LOU en espoirs que je suis passé à l’ouverture. A Toulon, il y avait Carbonel donc j’étais utilisé à l’arrière. Je me suis désormais fixé en 10, mais je peux dépanner en 15. C’est important d’être polyvalent. »

Premier entraîneur qui a compté

« Arnaud Schneider l’un de mes entraîneurs à Grasse en catégorie 14-15 ans. Je suis toujours en contact avec lui, on s’appelle, il me donne son ressenti, son avis. C’est toujours intéressant d’avoir un œil extérieur et je sais qu’il sera franc, qu’il me dira si des choses ne vont pas. Il représente la région PACA à la Fédération, on est tellement proche que je le considère comme un membre de ma famille. »

Premier souvenir rugby

« Bonne question. Je ne me souviens pas trop, je me rappelle quand même d’un match Toulon-Toulouse en Top 14 au stade Vélodrome. Je me souviens de l’ambiance géniale, de l’intensité. Ça avait été un super match, j’avais des étoiles dans les yeux. Sinon, à un autre niveau, à Grasse j’avais disputé une finale du tournoi Super Challenge, j’avais moins de 15 ans, on affrontait des joueurs de Fédérale et de Pro D2 et on était arrivé en finale.
On était super fiers d’avoir atteint ce niveau face à de tels adversaires. »

Premier surnom

« La Berd. Je ne peux pas trop vous dire comment c’est venu. C’est un diminutif de mon nom, mais sinon il n’y a aucune signification particulière. »

Premier salaire dans le rugby

« J’ai touché 250 euros/mois au LOU. J’étais étudiant, en colocation, je n’ai pas fait grand-chose avec car avec 250 euros on n’a pas trop de latitude. »

Premier tatouage

« Sur le biceps. Une boussole que l’on a fait avec trois amis d’enfance, chacun en a fait un car on était aux quatre coins de la France. Sur la boussole, on a mis les prénoms de chacun en fonction de l’endroit où on était. »

Premier ami dans le rugby

« Ils sont de Grasse, on jouait ensemble, Loris, Théo et Alexis. Un joue toujours à Grasse, les deux autres sont devenus marins pompiers à Marseille. »

Première bagarre

« Ah elle était vilaine celle-là. C’était lors d’un match avec Grasse contre La Seyne. Il y avait même eu des jets de pierres, c’était assez violent. »

Première idole

« Je n’en ai jamais réellement eue. Je n’étais pas du genre à avoir des posters dans ma chambre. Mais j’aimais beaucoup Matt Giteau, j’étais content qu’il soit à Toulon, c’est un grand joueur. »

« La première bagarre, c’était avec grasse contre La seyne, iL y avait même eu des jets de pierres, c’était assez vioLent »

Premier match en professionnels

« C’était un match de fin de saison, j’étais dans ma première année Espoirs. Comme le club ne jouait plus rien, l’entraîneur avait aligné pas mal de jeunes, on jouait à Grenoble, on avait pris 50 points (53-21 le 6 mai 2017, Ndlr). »

Premier match de Champions Cup

« Contre Exeter en quarts l’an dernier, j’étais remplaçant, mais j’ai pu voir le niveau face à une des meilleures équipes européennes. Dans l’engagement, la vitesse, c’est impressionnant, mais du niveau du Top 14 quand on affronte les gros clubs c’est pareil et c’est normal car ces équipeslà font partie des meilleures en Europe. »

Premier essai

« (longue réflexion). Je ne me rappelle plus trop, ah oui c’était avec Agen contre l’UBB si je me souviens bien
(le 26 janvier 2019, Ndlr). Je suis ouvreur, mon but est de faire jouer les partenaires, je n’attache pas trop d’importance aux réalisations individuelles. »

Premier titre

« On a été champion de France Crabos en 2016 avec Toulon face à l’UBB à Béziers avec, notamment, Louis Carbonel ou Antoine Zeghdar qui joue aujourd’hui à Castres. »

Première interview

« Quand j’ai été prêté à Agen, lors de la présentation des recrues ils ont fait une conférence de presse avec les nouveaux joueurs. J’ai eu droit à une page. Franchement, ça ne me gêne pas, je suis naturel, on y prend goût (rires). »

Premier autographe

« Comme je vous disais précédemment, je n’ai jamais été fan donc je ne demandais pas d’autographe. Le premier que l’on m’a demandé, c’était à Grenoble après mon premier match avec les pros. Les gens ne me connaissaient pas, mais ils me voyaient avec la tenue du club donc ils en déduisaient que j’étais un joueur. Ma famille était venue, je discutais avec elle, ça me gênait un peu qu’on me demande des autographes car je n’étais personne, mais bon il y avait beaucoup de gamins, ça leur faisait plaisir qu’on signe. C’est important de donner du temps aux jeunes supporteurs. »

Premier transfert

« Mon passage de Toulon à Lyon. Je ne pensais pas quitter ma région et le bord de mer un jour, mais j’avais un copain sur Lyon donc l’adaptation a été rapide. Et puis Lyon est une superbe ville. Quand j’ai raccroché le téléphone pour donner mon accord à Lyon, je regrettais d’avoir dit oui. Mais ça n’a pas été long, je savais qu’à Toulon j’aurais peu de chances de faire des feuilles de matches donc, finalement, après réflexion, j’étais content de mon choix. »

Première 3ème mi-temps

« Après notre titre de champion de France Crabos. Je suis même allé en boite de nuit pour la première fois de ma vie (rires). »

Première fois en équipe de France

« Je n’ai pas fait de feuille de match, mais être dans le groupe des 41 pendant le Tournoi c’est déjà un premier pas. J’ai pu approcher de grands joueurs, voir comment ils s’entrainent. Etre appelé, ça encourage à travailler pour y revenir. »

Le Rugby Magazine en vente ici ou chez votre marchand de journaux.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi