Après 3 ans passés au poste de sélectionneur en tant que bénévole, pour préparer ces Jeux, Toussaint Akpweh pose ses conditions pour continuer.
Derrière la médaille d’or de l’équipe de France de Cécifoot, il y a un homme hors du commun. Il s’agit de Toussaint Akpweh emblématique sélectionneur lors des Jeux de Londres, puis écarté pour des déférents avec sa fédération et revenu en 2018. Au soir du titre olympique, celui qui était un simple bénévole s’interroge sur son avenir.
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« Ce n’est pas moi qui décide » explique-t-il. « C’est la fédération qui décide mais vous le saurez bien assez tôt. Le poste de sélectionneur est l’un des volets de ma responsabilité. J’ai aussi à cœur de développer ce sport là pour que plus aucun déficient visuel, aucun aveugle ne soit laissé sur le bord de la route ailleurs. Je pense que l’Afrique est un axe important dans les années qui viennent. J’ai déjà commencé. Je lance un appel à tous les contributeurs et les partenaires pour développer en France et dans le monde ».
Très investi dans le développement du Cécifoot, Toussaint demande des moyens pour continuer à son poste. « J’ai besoin de moyens. Il me faut être disponible. J’ai donné trois ans bénévolement à la France, pour permettre à cette médaille d’or d’être faisable. J’ai besoin d’un mécénat de compétences, de moyens pour que ces sportifs deviennent encore meilleur. Il faut un accompagnement et des moyens. J’ai fait ma part, j’attends la suite ». Un discours on ne peut plus clair.
Avec Philippe Carnus, en direct des Paralympiques
