PAR PHILIPPE CARBUS, EN DIRECT DES PARALYMPIQUES
Croisé hier soir dans les gradins de l’Arena Champs de mars pour assister au sacre de l’équipe de France de Cécifoot, Lilian Thuram compte sur l’impact sociétal d’un tel exploit.
Votre réaction à chaud Lilian ?
Ce qu’il s’’est passé, c’est juste incroyable !
RETROUVEZ TOUS NOS ARTICLES SUR LES PARALYMPIQUES ICI
(Sourire) Il y avait un air de revanche après la finale de 2022…
C’est un peu vrai quand même. En arrivant au stade, tous les Français pensaient à cette finale perdue en 2022. Même si ce n’est pas une revanche, on est très content d’avoir battu l’Argentine en finale. C’était merveilleux.
« Le but, à travers ces sportifs de haut niveau, c’est de s’interroger : comment faire une société plus juste ? »
En général, vous avez suivi ces Jeux? Que retenez-vous ?
Oui… Ce qui est fantastique, c’’est l’amour que les spectateurs donnent aux athlètes. C’est pour ça que les athlètes arrivent à se transcender, comme aujourd’hui. D’ailleurs, j’ai perdu la voix. J’ai été de mauvaise foi aussi, parce que quand on est supporter, on est de mauvaise foi. J’espère que de plus en plus de personnes vont s’intéresser au Cécifoot, et qu’on va pouvoir tous grandir ensemble. Le Cécifoot et le foot, c’est la même famille.
Après ces Jeux, le regard des gens va changer sur le handicap…
Je l’espère. Parce que le but, à travers ces sportifs de haut niveau, c’est de s’interroger : comment faire une société plus juste ? Où chacun pourrait avoir sa place. Parce que chacun doit avoir sa place. J’espère qu’il y aura un après.
