mardi 8 octobre 2024

SCO Dijon : la fibre du cyclisme au sprint !

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Fondé en 1993, le Sprinter Club Olympique Dijon (SCO Dijon) évolue aujourd’hui en National 1. Son président, Régis Boucheseche, aspire à atteindre le niveau continental en 2024 ou 2025.

Le club du SCO Dijon occupe une placeforte dans le paysage du cyclisme amateur français, qui a été marqué comme toutes les disciplines par la pandémie. Pour l’escouade bourguignonne, depuis plusieurs mois, il y a du mieux comme l’explique Régis Boucheseche, président du club.

« On a mis des protocoles en place au niveau des organisations, et même des courses, au final il y a eu que très peu d’annulations. » L’une des satisfactions pour le dirigeant et d’avoir pu organiser le cyclo-cross de Dijon intégré au calendrier UCI,

il avait été annulé en 2020, mais a pu avoir lieu en novembre 2021. Actuellement, en National 1 (DN1), l’équipe gagne en régularité et entend bien jouer sa carte à fond sans complexes. « Bien sûr, on voudrait toujours aller plus haut. Aujourd’hui, on a eu une bonne stabilité et un bon recrutement sur l’effectif pour 2022, mais on ne se focalise pas uniquement sur le classement. »

« Trois coureurs issus de l’école de cyclisme passent dans l’équipe de n1 »

La formation reste au cœur du projet du SCO Dijon. Pour progresser, le club s’appuie sur tous les étages de la pyramide de l’école de cyclisme jusqu’à la National 1. Entre 330 et 350 licenciés sont recensés dans le club bourguignon, la majorité sont des routiers. Régis Boucheseche place beaucoup d’espoirs dans ces jeunes talents :

« On a l’objectif de monter une équipe continentale en 2024/2025. Si le budget est suffisant. Mais aussi de former les jeunes depuis l’école de cyclisme. Ça fait deux ans qu’il y a de plus en plus de licenciés. Les jeunes viennent sur la route et à l’école de VTT et ça permet d’avoir un suivi pour chaque coureur. Cette année, on a trois coureurs issus de l’école de cyclisme qui vont passer dans l’équipe de N1 ».

Le ScO Dijon avance avec prudence

Fidèle à sa philosophie, Régis Boucheseche n’entend pas risquer de mettre en difficulté le club financièrement. « Si on lance un projet d’équipe continentale, c’est qu’on aura le budget pour que ça soit fiable. Aujourd’hui, on essaye de monter petit à petit, on a le soutien des collectivités. »

Au cours de son histoire, le club a connu bon nombre de coureurs devenu professionnels par la suite. Parmi eux, le retraité Jean-Christophe Péraud, Julien Bernard (Trek Segafredo), Jérémy Cabot (TotalEnergies), Pierre-Luc Périchon (Cofidis) ou Adrien Guillonnet (St-Michel-Auber 93).

Aujourd’hui, l’effectif est garni par le spécialiste du cyclo-cross Joris Delbove et par le Mâconnais Nicolas Debeaumarché. Ces coureurs-là sont toujours licenciés au SCO Dijon et interviennent régulièrement. Julien Bernard était présent au stage de cohésion de l’équipe de N1.

« Ce sont un peu des ambassadeurs du club, ils expliquent le métier aux petits jeunes et par quoi ils sont passés pour en arriver où ils sont aujourd’hui. » Après les bons résultats intervenus en 2021, 2022 promet. « On va concrétiser, j’espère, par de belles victoires. Etre présent sur les manches sur de National 1. J’espère que ça brillera à tous les étages pour le club du SCO Dijon. »

Tual Fichaut

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