vendredi 26 avril 2024

Exode d’argentins en Top 14 et Pro D2 : quelles conséquences ?

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Crise du Covid-19 oblige, de grands joueurs argentins ont quitté leur pays d’origine et la franchise de Super Rugby des Jaguares suite à l’annulation de l’édition 2020. Certains clubs du Top 14 et de Pro D2 ont sauté sur l’occasion...

Suite à la pandémie du Covid-19, le Super Rugby a été stoppé net. Les Jaguares, composés en grande majorité d’internationaux argentins, se sont retrouvés privés de compétition. Sur recommandation de leur fédération, beaucoup d’Argentins ont majoritairement choisi comme nouveau pays hôte, soit la France, soit l’Angleterre et sa Premiership.

Guido Petti, le 2ème ligne, a choisi l’UBB. Marcos Kremer a été accompagné par Gonzalo Quesada (un retour aux sources pour lui comme ancien joueur et entraîneur) au Stade Français. Ils y retrouvent leurs compatriotes Sanchez et Matera. Même la Pro D2 est bien servie (De la Fuente à Perpignan, Montagner à Mont-de-Marsan, Mensa et Tuculet à Valence Romans, Dimcheff à Angoulême…).

La Premiership accueille également son lot de Jaguares (Creevy au London Irish, Alemanno à Gloucester, Orlando à Newcastle, Moroni à Leicester…). Certains se demandent déjà si un tel exode ne pourrait pas constituer un véritable coup d’arrêt pour tout le rugby argentin et les Pumas qui ont largement profité jusque-là d’une présence d’une franchise argentine en Super Rugby pour progresser. Et comme pour prétendre à la sélection, il était préférable de ne pas jouer à l’étranger…

« CE NE PEUT ÊTRE QUE POSITIF POUR LES JOUEURS »

Marcos Kremer, nouvelle recrue du Stade Français

« L’exode des Argentins en Europe et en particulier en France doit être vu positivement. Le Top 14 est une grande compétition, mondialement reconnue. Pour les Argentins qui y jouent, ce ne peut que les bonifier. La répercussion ne peut qu’être bonne sur la sélection qui s’en trouvera améliorée. Je n’y vois donc aucun impact négatif », estime le néo-Parisien Marcos Kremer (photo).

La recrue argentine du Stade Français va même plus loin : « Je ne crois pas que l’exode des joueurs argentins en Europe puisse avoir des conséquences graves sur la sélection. J’en veux pour preuve que quand l’âge d’or du rugby argentin est survenu (Coupe du Monde 2007 avec une 3ème place, Ndlr), beaucoup de ses sélectionnés évoluaient dans des clubs européens. Je ne vois donc pas pour quelle raison aujourd’hui cela affaiblirait la sélection. » Pour le plus grand bonheur de toutes ces équipes qui vont profiter du savoir-faire et de la « grinta » légendaire de ces Pumas.

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