vendredi 26 avril 2024

Luis Leon Sanchez (Astana Qazaqstan) :  « 20ème saison comme professionnel, c’est quelque chose d’incroyable ! »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Le vétéran espagnol de 39 ans évoque son amour pour son métier qu’il n’est pas encore prêt à lâcher au sein d’une équipe Astana qu’il connaît très bien (il y a évolué de 2015 à 2021) et pour laquelle il veut continuer à se battre.

Pourquoi êtes-vous retourné chez Astana ?

Quand vous commencez à sentir que vous n’êtes pas au bon endroit (il est resté un an chez Bahrain-Victorious, Ndlr)… J’ai alors commencé à parler à l’encadrement pour voir si on pouvait trouver une solution pour que je parte. Ils ont compris la situation. J’ai ensuite parlé à l’encadrement d’Astana. Ils ont accueilli cette idée de retour avec joie. Je suis donc heureux de retrou

ver une équipe où j’ai passé sept ans de ma vie. C’est important de retrouver une équipe où vous connaissez énormément de monde, des masseurs, aux docteurs, aux mécaniciens… Astana est comme une famille et le sera encore.

Luis Leon Sanchez est prêt

Vous attendez-vous à occuper un rôle différent ?

Comme toujours, mon ambition va être de rester compétitif de la première à la dernière course. Ce ne sera pas facile face à de jeunes coureurs très solides qui obtiennent des résultats significatifs, mais ma tête et ma motivation sont les mêmes que lors de ma première année en professionnels. Comme toujours, je vais m’entraîner et faire mon métier avec passion.

Avez-vous encore un rêve de coureur ?

Des rêves, j’en ai tellement encore ! Un d’entre eux est de pouvoir continuer à prendre du plaisir sur mon vélo à 39 ans. Je suis toujours heureux de faire ce métier. Ce sport, je l’aime toujours.

« Astana est comme une famille »

Mais qu’est-ce qui vous pousse encore à courir à39ans?

J’aime tellement me retrouver dans le peloton. Entamer ma 20ème saison comme professionnel est quelque chose d’incroyable. Cela me donne de la motivation supplémentaire. Je sais à quel point la jeune génération est forte avec Pogacar, Evenepoel, Vingegaard… Mais qu’il est bon de marcher sur leurs traces !

Combien de temps comptez-vous encore courir ?

Honnêtement, je ne le sais pas encore avec précision (il a signé une saison, Ndlr). Ma tête me dit de prendre chaque course l’une après l’autre, chaque saison l’une après l’autre. Quand je sentirai que ma motivation n’est plus la même, alors il sera le moment d’arrêter. Sans motivation, vous ne pouvez pas être coureur professionnel.

Je sais à quel point c’est aussi un sacrifice pour ma famille. Ce n’est pas toujours facile d’être loin de chez soi et de s’entraîner pour être compétitif. Mais comme je l’ai dit, j’aime toujours ce métier et je suis toujours prêt à faire les sacrifices nécessaires. Je ne suis pas encore arrivé au point de me dire qu’il est temps de se retirer.

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