vendredi 26 avril 2024

Michele Campagnaro : « À Colomiers pour me relancer »

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Jean-Marc Azzola
Jean-Marc Azzola
Journaliste

Au ralenti depuis deux saisons, le trois-quarts international italien Michele Campagnaro (46 sélections) des harlequins veut rebondir à 28 Ans Avec le club de haute-garonne.

Pourquoi avoir fait le choix de vous engager avec Colomiers ?

Après ma grave blessure (au genou, Ndlr), je n’ai pas beaucoup joué ces deux dernières saisons. J’ai eu du mal à retrouver des équipes en Angleterre. Mais évoluer en France a toujours été une priorité pour moi. Quand j’étais joueur à Trévise, j’avais déjà envie de vivre une expérience en France.

Se frotter au rugby français est forcément une belle expérience à vivre. A Colomiers, je veux me relancer. Je me suis pas mal entretenu avec Edoardo Gori. Il m’a parlé de la belle ambiance dans ce club. Là-bas, on joue bien au rugby. C’est un club qui n’est jamais loin de la promotion en Top 14. C’était donc le choix le meilleur. On verra comment les choses se passeront, mais j’ai hâte de débuter cette nouvelle expérience.

A quand remontent les premiers contacts avec l’USC ?

A janvier.

Vous qui avez évolué dans des clubs huppés de Premiership (Exeter, Wasps, Harlequins…) venir dans un club de Pro D2 n’est-ce pas une régression ?

Oui et non. Si des clubs de Top 14 s’étaient manifestés, j’aurais évidemment étudié la question. D’un autre côté, les dirigeants de Colomiers m’ont accordé toute leur confiance. Ils m’ont proposé un contrat sur deux ans. Ils m’ont fait comprendre qu’ils étaient heureux que je vienne dans leur club. Je les remercie d’autant que j’ai pas mal été gêné par les blessures en l’espace d’un an et demi.

Ce choix peut être considéré comme une possible régression, mais j’ai 28 ans, je suis encore jeune et je suis convaincu que je peux encore apporter sur un terrain. Je veux retrouver de la continuité dans mon jeu avec Colomiers, me faire plaisir et gagner aussi. Et puis la Pro D2 est une belle vitrine. Si tu joues bien dans cette division, tu peux ensuite espérer jouer pour une équipe encore plus forte. Par rapport aux clubs que j’ai connus, la décision de venir à Colomiers peut être sentie comme le fait de faire un pas en arrière, mais le but en fait est d’en faire deux en avant…

« En me proposant deux ans de contrat, le club me fait confiance »

Quels vont être les objectifs de Colomiers pour la prochaine saison ?

Je me suis entretenu avec l’entraîneur (Julien Sarraute, Ndlr). Mais, pour être tout à fait franc, on n’a pas eu le temps de discuter de ce genre de considération. Pour avoir échangé avec Edoardo Gori, il m’a néanmoins dit qu’il y avait toujours cette volonté au club de confirmer et de jouer les play-offs. Après, tout est jouable…

Pour finir, comment vous débrouillez-vous en français ?

(sourire) Je ne l’ai jamais étudié. Mais j’accentue mes efforts là-dessus. Avec ma fiancée, on essaie de s’améliorer avec des cours en ligne. Quand je rejoindrai Colomiers, il est évident que je chercherai à me perfectionner à travers des cours plus poussés, plus intensifs. J’ai vraiment cette ambition de parler le français du mieux possible et le plus vite possible.

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