Comme tout le monde, le président Terrier a appris la décision du COMEX de la FFF de maintenir Bordeaux en Ligue 2. Mais le patron de Villefranche-Beaujolais, qui estimait légitime de prendre la place des Girondins, est très amer.
« J’ai joué les Don Quichotte pendant une semaine, mais les moulins étaient beaucoup trop fort… Je ne veux pas polémiquer éternellement… Il s’est passé ce qui devait se passer… Il est clair que Bordeaux a bénéficié d’un traitement spécial. Aujourd’hui, je me demande comment on peut encore aimer le football », nous explique, dépité, Philippe Terrier. « C’est un triste exemple pour le football amateur. Aujourd’hui, il y a des milliers de clubs qui doivent se poser des questions ».
« On est un petit club qui essaye de bien travailler »
Le président du club rhodanien s’interroge sur la suite des évènements : « Maintenant, il faut voir comment le club va gérer l’avenir, avec notamment plusieurs licenciements… Je n’aimerais pas que les Girondins de Bordeaux déposent le bilan en cours de saison, ce serait terrible pour nous ».
Pour Philippe Terrier, la réalité redevient le National, un championnat qui s’annonce particulièrement difficile, cette saison plus encore que les autres. « Maintenant, on doit vite se remettre au travail. Parce qu’il y aura six descentes cette saison en National. On est un petit club qui essaye de bien travailler. Deux fois de suite, on a eu la possibilité de monter, mais on ne sait pas ce qui peut nous arriver demain. »