Avec quelques coureurs qui ont déjà prouvé de grandes choses, cette formation présente de sérieuses références qui peuvent lui faire espérer beaucoup sur la Grande Boucle. Romain Bardet a déjà commencé a le confirmer.
Alors que le Tour de France est lancé, il est déjà l’heure de tirer un premier bilan de ce début de saison pour cette équipe World Tour : « On a montré de belles choses avec certains hauts et bas, analyse le directeur sportif Matthew Winston. On s’est en particulier réjoui sur le fait d’obtenir de probantes victoires de la part de certains de nos jeunes coureurs issus des rangs des équipes de développement comme Tobias (Andresen, Ndlr), Oscar (Onley, Ndlr) ou Casper (Van Uden, Ndlr). »
« Mais également d’autres coureurs du reste de l’équipe. Lors de ce printemps, on n’a pas eu beaucoup de chance avec pas mal de blessés. En regardant dans le rétroviseur, on peut tout de même être assez fiers de la manière dont nous avons su nous battre en équipe ».
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Jakobsen peut-il retrouver son niveau de la Soudal ?
Depuis 2020, cette équipe n’a pas remporté la moindre étape sur le Tour de France. Elle espère évidemment combler ce manque dès la prochaine édition de la Grande Boucle :
« Nous visons les victoires d’étapes en espérant rester performants tout au long de la compétition. Nous allons aligner une équipe qui est en mesure d’avoir des résultats sur différents terrains : au sprint, en montagne et sur des étapes intermédiaires. La clé du succès pour notre équipe est que chaque coureur applique le plan que nous aurons fixé au jour le jour. Car si nous courons vraiment en équipe, on pourra alors accomplir de grandes choses ».
A quoi correspondrait un Tour de France abouti pour DSM ? « On doit surtout se concentrer sur ce que nous avons à faire. La chose la plus importante à faire dans une telle course consiste à bien travailler en équipe que ce soit sur le vélo ou sur tout ce qui touche à l’extérieur. C’est vraiment la recette du succès. Si on applique bien ces choses basiques à un niveau très élevé, les résultats suivront. Pour nous, réussir un beau Tour de France reviendra à courir du mieux possible en nous montrant, en étant actifs et agressifs ».
Une menace pour Alaphilippe ?
Il y a fort à parier que si Fabio Jakobsen redevient le sprinteur star de la Soudal Quick-Step qu’il a été, il mènera forcément son équipe sur de bons rails. Son départ de l’équipe de Patrick Lefevere a pu surprendre, mais le Néerlandais de 27 ans s’est vite fondu dans son nouvel environnement :
« Si j’arrive frais au sprint, j’ai une puissance et une vitesse qui font que peu de gars peuvent me dépasser. Si j’ai les jambes, l’espace, je gagne probablement, a clamé ce dernier le cycling Show. Vainqueur de la 1ère étape sur le Tour de Turquie, il en a encore sous la pédale. Quid de Warren Barguil, lui qui a retrouvé son ancienne équipe ? Faut-il s’attendre à un rude combat en interne avec son coéquipier et compatriote Romain Bardet ? Ces deux figures du cyclisme français peuvent-elles parfaitement cohabiter ?
« Après avoir vécu de belles choses avec lui, nous sommes heureux de le retrouver cette année. Warren arrivera sur le Tour de France bien préparé. Il apportera sans aucun doute son dynamisme à l’équipe notamment dans les étapes de montagne. Il sera une belle option pour l’équipe sur les résultats d’étapes, mais également prépondérent et influent globalement ». Avec Bardet, Narguil et Jakobsen, il aurait été étonnant de voir une équipe DSM-Firmenich PostNL muette pendant ce Tour !*
*Mis à jour le 29/06 à 18h