samedi 27 avril 2024

Rugby (Pro D2) : 16 questions à se poser pour vivre une saison folle

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Les clubs de Pro D2 retrouvent les terrains pour vivre une nouvelle saison passionnante dans l’univers de la deuxième division de l’ovalie. Maintien, montées, belles surprises, nos 16 questions à se poser.

Agen : Faut-il viser tout de suite une remontée dans l’élite ?

Quand on connaît le prestige d’un club comme Agen, il est impossible de rester à se morfondre en Pro D2. La place du club est dans le plus haut niveau du rugby français. Les Agenais ont forcément dû se remettre en question et réaliser leur autocritique pour que le club revienne plus fort que jamais. Mais attention, s’extirper de Pro D2 n’est jamais chose facile.

Aurillac est-il capable d’enchaîner les victoires ?

Le recrutement effectué et ciblé à des postes cruciaux semble permettre aux hommes de Gontinéac d’espérer se classer à un meilleur rang. Incapable d’enchaîner plus de deux succès de rang la saison passée, il faudra en tout cas surfer sur la bonne fin de saison (deux victoires) pour engranger.

Bayonne : Une simple erreur de parcours ?

Après cette montée en Top 14, l’Aviron Bayonnais a fait l’ascenseur en redescendant directement en Pro D2. Leur saison encourageante laisse entrevoir que leur place n’est clairement pas dans ce championnat. Le retour dans l’élite est donc obligatoire pour la formation de Yannick Bru. Ce passage permettra sans doute de ne plus reproduire les mêmes erreurs et de ne plus faire l’ascenseur, une spécialité bayonnaise.

Béziers : La vente encore dans toutes les têtes ?

Il y a un an, le projet de reprise du club de Béziers par l’investisseur franco-émirati Samir Ben Romdhane représenté en France par le regretté Christophe Dominici faisait saliver tout le monde. Mais faute de garanties, la DNACG avait rendu un avis défavorable. Le repreneur émirati avait finalement renoncé. La fin d’un feuilleton de cinq mois. A défaut de repreneurs, la mairie serait toujours en quête d’investisseurs, le déficit des années précédentes étant toujours lourd à résorber…

L’USBPA va-t-elle conjurer le sort ?

2008, 2013, 2018 et 2021. Le club bressan a connu quatre fois la montée en Pro D2 pour trois redescentes immédiates. Si cette statistique pourrait trotter dans les têtes, il ne faut pas oublier que la dernière descente avait été injuste avec une saison à 60 points (13 victoires, 1 nul pour 16 défaites).

Carcassonne : L’USC n’a-t-elle pas atteint son plafond de verre ?

Le coach malgré son ambition ne se heurtet-il pas tout simplement au niveau maximal que ses joueurs possèdent, ne pouvant pas aller plus haut ? Ce plafond de verre doit être brisé par les recrues d’expérience que le staff a décidé de faire venir cet été. Un mélange subtile d’expérience et de fougue qui doit permettre de gagner cette petite place supplémentaire pour se qualifier pour les phases finales. Les manques ont été ciblés, le recrutement a été précis dans le seul but d’améliorer ce qu’il fallait ou il fallait.

Colomiers : Un vrai candidat au Top 14 ?

Excellents ces deux dernières saisons, les Columérins auraient pu croire à la montée directe en Top 14 en 2019/2020 si le championnat n’avait pas été arrêté. Avec quelques petits ajustements dans l’effectif et une dynamique impressionnante, l’US Colomiers pourrait bien se frayer un chemin vers l’élite.

Grenoble : Fabien Gengenbacher fera-t-il la maille ?

Arrivé à la tête de l’équipe professionnelle en remplacement de l’emblématique Stéphane Glas, Fabien Gengenbacher sera très attendu cette saison. Pour sa première saison en tant qu’entraîneur principal, l’ancien arrière du club a veillé à la constitution d’un staff de grande qualité. En 2019/2020, il avait intégré le staff une fois par semaine afin d’apporter son expérience du jeu au pied. Cela suffira-t-il pour hisser le FCG en Top14?

Mont de Marsan : Le Stade Montois est-il en danger ?

Les deux dernières saisons l’ont prouvé. Malgré son statut de club historique du rugby français, le Stade Montois n’est pas passé loin de l’accident industriel. Cette saison, malgré la confiance que voue Patrick Milhet à son effectif, rien ne garantit à Mont-de-Marsan une saison tranquille. En plus, comme le dit le célèbre proverbe, jamais deux sans trois…

Montauban : Enfin le décollage ?

En difficulté ces trois dernières saisons, Montauban se doit de rebondir. Après plusieurs débuts de cycles, l’USM Sapiac semble avoir enfin trouvé l’homme providentiel en la personne de David Gérard. Arrivé dans le Tarn-et-Garonne pour un projet à moyen long terme, l’ancien adjoint du LOU aura la lourde tâche de refaire décoller l’avion montalbanais.

Narbonne : Armé pour se maintenir ?

Si beaucoup de clubs arrivés de Fédérale 1 se sont cassés les dents ces dernières années en Pro D2, le RCNM semble armé pour affronter la concurrence. Sur les 16 joueurs recrutés par le club, 50% arrivent de clubs de Pro D2, 25% de Top 14 et 25% de l’étranger.

Nevers : Prêt à intégrer le top 6 ?

En 2020/2021, la faute à de nombreuses blessures, l’USON Nevers n’est pas parvenu à décrocher son ticket pour les phases finales. Si les nombreux péchés de jeunesse ont fini par coûter cher aux hommes de Xavier Péméja, un recrutement ciblé a été opéré cet été afin de pallier à un sérieux manque d’expérience. Sera-t-il suffisant pour accéder au top 6 ?

Oyonnax : La montée sinon rien ?

Toujours bien placé, Oyonnax veut continuer sur sa lancée et continuer d’aller en phases finales. Oyo veut également aller plus loin, alors que le groupe a perdu de nombreuses fois en demi-finales de Pro D2, l’objectif est clair : monter en Top 14. Pour cela, il va falloir travailler sur la défense qui était l’une des plus perméables de Pro D2. Retrouver son âme défensive va-t-il suffire à Oyonnax pour atteindre son objectif ?

Provence Rugby : Une place en barrage est-elle jouable ?

En s’activant sur le marché des transferts comme ils l’ont fait, les dirigeants affichent clairement leur envie de barrages pour se rapprocher de l’élite française et du Top 14. Le groupe s’est renforcé à chaque poste et compte également sur l’expérience de nombreux internationaux comme Alexandre Flanquart qui va avoir un rôle de leader. Cela sera-t-il suffisant pour cette saison ?

Rouen : Nicolas Godignon fera-t-il oublier Richard Hill ?

Arrivé en 2013 alors que le club venait de monter en Fédérale 2, Richard Hill a quitté le RNR après huit saisons passées au Stade Rouennais puis au Rouen Normandie Rugby, afin de se rapprocher de sa famille restée en Angleterre. Ancien 3ème ligne à Clermont, Brive et Oyonnax, Nicolas Godignon aura la lourde tâche de le remplacer.

Il a débuté sa carrière d’entraîneur à Malemort, puis Tulle et Gourdon, avant de diriger les Crabos du CA Brive. Après y avoir été chargé de la défense de l’équipe pro, il en devient, suite à la descente en Pro D 2, l’entraîneur principal, pendant cinq ans, avec une remontée en Top 14 et plusieurs maintiens.

Il rejoint ensuite la Section paloise pour prendre en charge les avants, puis, en duo avec Frédéric Manca, la fonction d’entraîneur principal jusqu’en 2020. Son expérience sera précieuse notamment pour continuer à structurer le club.

Vannes : Le RC Vannes peut-il de nouveau se qualifier directement pour les demi-finales ?

En progression constante, Vannes ne veut pas griller les étapes. Son coach le reconnaît, l’équipe ne fait pas partie des clubs qui sont presque certains de se qualifier pour les phases finales. Par ailleurs, l’objectif va être de finir dans la première partie de tableau et de se frotter aux places de barragiste. Avec un championnat de plus en plus relevé, la lutte va être acharnée.

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