vendredi 26 avril 2024

Sénéchal : « Je ne suis pas dans l’ombre de Julian »

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Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

Après une bonne première partie de saison, Florian Sénéchal fait le bilan de cette dernière avant de basculer vers de nouveaux horizons et surtout Paris-Roubaix qui se disputera en octobre cette année. L’occasion pour le coéquipier de Julian Alaphilippe d’être sous le feu des projecteurs lui qui avait pris la 6ème place en 2019.

Quel bilan faites-vous de cette première partie de saison ?

C’est pas mal. Il ne me manque qu’une victoire pour être complètement satisfait. J’ai fait beaucoup de Top 3. Je ne suis pas passé loin de gagner des courses. C’est comme ça. Je ne suis pas déçu, mais je ne suis pas non plus très satisfait. Je reste sur ma faim,je ne me contente pas de deuxième ou troisième places. C’est gagner ou rien !

Regrettez-vous de ne pas avoir pu courir Paris-Roubaix, votre objectif majeur de la saison ?

Sportivement, c’est difficile. On doit encore attendre. Je me focalise maintenant sur le 3 octobre et Paris-Roubaix. En espérant qu’il ait lieu.

« On a de belles courses, c’est top pour le vélo »

Cela chamboule-t-il votre programme ?

Pas vraiment. Elle vient s’ajouter aux courses de fin de saison. Normalement, je dois faire la Vuelta et les Mondiaux. Une semaine après, il sera temps de penser à Paris-Roubaix. On a de belles courses. C’est top pour le vélo. Ça va amener beaucoup de spectateurs. C’est juste plus compliqué car, généralement, quand on se loupe sur le Tour des Flandres, on espère toujours rebondir sur Paris-Roubaix. Mais l’important est que la course ne soit pas annulée.

Surtout qu’au regard de votre forme du moment, vous faisiez partie des postulants à la victoire finale…

Paris-Roubaix est la course qui me va le mieux et qui me correspond le mieux par rapport à mes capacités physiques. J’avais mes chances. Il faudra attendre…

Vous attendez-vous à d’autres contraintes climatiques en octobre ?

Il est vrai que l’on va rouler sous d’autres conditions. Il y aura de l’humidité, des feuilles mortes,… Même si Paris-Roubaix n’est pas très boisé. Par contre, ça pourra être glissant. On va avoir des conditions climatiques assez dures. On va voir. Mais je sais que je ne serais pas gêné par les pollens comme souvent c’est le cas au printemps. C’est le bon côté de courir en octobre.

Sénéchal, pas surpris par la prolongation de Julian Alaphilippe

Comment faites-vous pour avoir une telle osmose dans votre équipe, chacun roulant pour faire gagner l’autre ?

Ça tourne. Chacun a sa chance. Il faut la mériter. On sait que l’on doit tous rouler ensemble. On ne doit pas être individualiste. Si on a un copain devant, on va tout faire pour l’aider.

Etes-vous heureux de voir Julian Alaphilippe continuer avec la Deceuninck-Quick Step ?

Je suis très content et pas surpris. Il se sent bien dans l’équipe. C’est comme une deuxième famille. Il avait tous les avantages de rester chez nous. Quand on a des amis qui gagnent, c’est une source de motivation.

N’est-ce pas difficile de ne pas bénéficier de la même lumière que lui ?

C’est normal. Il gagne plus que moi. Je ne suis pas dans l’ombre de Julian. Il fait ses courses. Je fais les miennes. Après, c’est le champion du monde. Pour Rémi (Cavagna) et moi, notre tour viendra et peut-être qu’on aura le droit à cette lumière aussi.

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