vendredi 26 avril 2024

Théo Belan (Agen) : « Quand on mange son pain noir, les bonnes choses finissent par arriver »

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Centre de 29 ans, transféré à Agen cet été, Théo Belan aimerait vivre sa fin de carrière différemment. Après un différent avec son ancien entraîneur, il ne veut plus se fixer de limites et veut profiter un maximum.

En quittant Aix aux portes des phases finales, qu’est-ce qui vous a poussé à changer de club ?

Pour être franc, c’est parce que le discours du coach et ma vision du rugby n’étaient pas compatibles. Je n’étais pas spécialement satisfait de ma relation avec le coach Mauricio Reggiardo, et cela m’a poussé à aller voir ailleurs.

Pourquoi Agen ?

J’ai regardé ce qui se présentait à moi. Il y avait des clubs comme Vannes ou encore Carcassonne. Il y avait Agen aussi et je trouve que c’est un club historique. Ça me faisait penser à un géant endormi. Quand on mange son pain noir pendant quelque temps, les bonnes choses finissent par arriver.

N’avez-vous pas eu peur de rejoindre un club qui aurait pu être traumatisé ?

C’est vrai que la situation du club n’était pas la plus attrayante. Je connais très bien Jean-Marcellin Buttin, il a pu me dire que les sourires étaient de retour au stade. La saison dernière n’était pas celle espérée, on attend Agen au moins dans le Top 6 de Pro D2, car ils font souvent les allers-retours entre Top 14 et Pro D2.

Il m’a dit que la bonne humeur était revenue, qu’il y avait moins de pression. Les changements de coachs ont fait du bien, ça repart de plus belle et cela a modéré mon inquiétude. Que ce soit le staff ou les joueurs, j’ai l’impression que tout le monde regarde vers le haut. Je ne sens aucune pression, si ce n’est celle de passer une bonne saison.

Théo Belan et les joueurs déterminés

Comment sentez-vous les joueurs ?

On est déterminés. Il y a un nouveau coach qui met un système de jeu en place. Je sens le groupe concentré pour bien assimilé ce plan de jeu. Il y a aussi un nouveau préparateur physique qui nous fait travailler très dur et c’est aussi dans ces moments-là, où on souffre tous, qu’on crée un grou-pe, puisqu’on s’aide, on s’entraide et on est mis à mal. Je nous sens sur les bons rails pour faire une bonne saison, car on a un fond de jeu cohérent et un groupe stable.

A 29 ans, quels sont vos objectifs ?

J’ai été habitué à jouer les phases finales avec mes anciens clubs ou au moins prétendre à les jouer. Pendant deux ans à Aix, c’était compliqué. La première année, on a joué le maintien, la deuxième, on n’a pas pu accéder aux phases finales. Moi, j’aimerais goûter de nouveau à ces phases finales et être en vacances un peu plus tard si c’est possible.

Concernant, le Top 14 j’avais été contacté par Pau pour être joueur supplémentaire quand il manquait des centres à cause des blessures et cartons rouges, mais malheureusement le club d’Aix n’a pas voulu me libérer. Je pense que cela faisait partie de la mauvaise relation que j’entretenais avec le coach. Tous ces petits signes m’ont fait partir. Propos recueillis par Louis Douchin

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