Chris Froome, Romain, Bardet, Julian Alaphilippe, Quintana, les stars du cyclisme abordent 2021 avec sérénité. À l’aube des plus grandes courses de la saison, voici le classement des plus grandes stars avec les plus gros salaires du peloton.
Ils sont les grands gagnants de leurs récentes performances sur le vélo. Les plus grands cyclistes de l’année 2020 abordent la nouvelle année avec sérénité. Dans le cyclisme comme les autres disciplines à l’image du football ou de la NBA, les écarts de salaires sont énormes. En effet, si une vingtaine de grands noms sortent du lot. Beaucoup de cyclistes gagnent des sommes inférieures. Découvrez le top 20 des plus belles rémunérations du cyclisme mondial.
CHRIS FROOME – ISRAËL START-UP NATION – 5,5 M€
En quittant INEOS, le quadruple vainqueur du Tour de France compte donner un nouvel élan à sa carrière. En gagnant 1 M€ de plus par an (pendant 3 ans ?), le Britannique a déjà réussi un dernier gros contrat à 35 ans. Mais il devra répondre aux exigences de ses nouveaux patrons pour ne pas finir dans l’anonymat du cyclisme. C’est un véritable pari économique pour Israel Start-Up Nation qui a déjà connu un gros échec avec André Greipel.
PETER SAGAN – BORA HANSGROHE – 5 M€
Il était le coureur le mieux payé encore en 2020, mais Chris Froome reprend le leadership en quittant INEOS. Pour sa dernière année de contrat avec Bora-Hansgrohe, Peter Sagan ne devrait pas manquer de propositions l’été prochain. Pour reprendre les devants en 2022 ?
GERAINT THOMAS – INEOS GRENADIERS – 3,5 M€
Lui aussi vivra sa dernière année de contrat en 2021 avec INEOS. Geraint Thomas reste encore sur le podium des coureurs les mieux payés du cyclisme. Même s’il ne devrait pas y rester longtemps… Le vainqueur du Tour 2018 veut cependant retrouver la lumière pour décrocher un nou-veau contrat à 35 ans.
EGAN BERNAL – INEOS GRENADIERS –
2,7 M€
Le vainqueur du Tour de France 2019 est encore loin de Peter Sagan, Chris Froome et Geraint Thomas. Sous contrat jusqu’en 2023, Egan Bernal n’est pas encore en position de renégocier son bail avec sa formation même si c’est déjà dans les tuyaux pour consolider le leadership du Colombien.
JULIAN ALAPHILIPPE – DECEUNINCK-QUICK STEP – 2,3 M€
C’est le Français le mieux payé avec 2,3 M€. Avec un contrat se terminant en 2021, Julian Alaphilippe sera en position de force pour renégocier à la hausse son contrat grâce à son titre mondial.
ALEJANDRO VALVERDE – MOVISTAR – 2,2 M€
À bientôt 41 ans, Alejandro Valverde s’apprête à vivre sa dernière année au plus haut niveau avant de prendre sa retraite. Mais l’Espagnol a déjà été capable de prendre le contre-pied à plusieurs reprises. Seulement avec son salaire, Movistar sera-t-il toujours d’accord pour le prolonger ? C’est moins sûr…
VINCENZO NIBALI – TREK-SEGAFREDO – 2,1 M€
Arrivé l’hiver dernier chez Trek-Segafredo, Vincenzo Nibali a encore réussi à récupérer un bon contrat de deux années. Pour sa dernière année dans la formation américaine, l’Italien sait qu’il ne devra pas se louper à 36 ans pour espérer encore avoir un avenir dans le peloton en 2022 et dans le classement des coureurs les mieux payés.
RICHARD CARAPAZ – INEOS GRENADIERS –
2,1 M€
Le vainqueur du Giro 2019 n’a pas traîné pour faire fructifier son succès sur le Tour d’Italie en s’engageant avec le Team INEOS avant la fin de son contrat avec Movistar. Désormais lié jusqu’en 2022, il est l’un des coureurs sud-américains les mieux payés.
ADAM YATES – INEOS GRENADIERS – 2 M€
C’est l’une des plus belles affaires que le mar- ché 2021 des transferts offrait. A 28 ans, Adam Yates a décidé de rejoindre le Team INEOS avec l’ambition de prendre la suite de Chris Froome et confirmer que les coureurs britanniques ont encore un avenir sur les grandes courses.
PRIMOZ ROGLIC – JUMBO-VISMA – 2 M€
Avec un contrat jusqu’en 2023, Primoz Roglic n’est pas encore le coureur le mieux payé au monde même si le Slovène est le coureur numéro 1 du peloton en ce moment. A 31 ans, il semble difficile de croire qu’il pourra continuer sa progression parmi les meilleurs salaires du peloton dans les années à venir.
THIBAUT PINOT – GROUPAMA-FDJ – 2 M€
À 30 ans, Thibaut Pinot aurait pu prétendre au plus beau contrat de sa carrière en 2021, mais il a préféré opter pour la stabilité et le confort de son équipe de toujours. Désormais lié jusqu’en 2023, le Français continuera à être l’un des coureurs tricolores les mieux payés.
JAKOB FUGLSANG – ASTANA – 2 M€
Il était aussi un coureur plus que demandé, notamment par NTT. Mais, au final, Jakob Fuglsang a décidé de prolonger d’une année son contrat avec Astana pour 2 M€ en 2021. Après, il sera temps pour le Danois de savoir s’il continue encore à 36 ans.
ROMAIN BARDET – SUNWEB – 2M€
C’est sûrement l’un des grands gagnants de cet été. En passant chez Sunweb, Romain Bardet a déjà gagné plus de 300 000 euros sur son salaire, en passant de 1,7 à 2 M€. De quoi permettre au Français de franchir un cap.
ELIA VIVIANI – COFIDIS – 1,9 M€
C’est le sprinteur le mieux payé au monde. En s’engageant avec Cofidis en 2020, l’Italien a réussi un exploit surtout qu’au regard de ses résultats, l’investissement tardant à se montrer rentable.
NAIRO QUINTANA – ARKÉA-SAMSIC – 1,9 M€
C’était aussi l’un des gros coups du dernier hiver. En recrutant Nairo Quintana, Arkéa-Samsic a voulu jouer les premiers rôles sur le Tour de France. Avec 1,9 M€ par an jusqu’en 2022, le Colombien sait qu’il sera très attendu encore en 2021.
TOM DUMOULIN – JUMBO-VISMA – 1,8 M€
Arrivé l’hiver dernier, Tom Dumoulin est avant tout un bien cher coéquipier de luxe pour Roglic.
FERNANDO GAVIRIA – UAE TEAM EMIRATES – 1,8 M€
Le Colombien n’a que trop rarement réussi à valider les efforts financiers consentis par son équipe pour le faire venir. Il sera en fin de contrat l’an prochain.
ARNAUD DÉMARE – GROUPAMA-FDJ – 1,8 M€
Le sprinteur tricolore continue de confirmer qu’il est l’un des meilleurs spécialistes dans le peloton. Sa prolongation jusqu’en 2023 est plus que méritée.
MIGUEL ANGEL LOPEZ – ASTANA – 1,5 M€
Le Colombien est l’un des leaders de la formation Astana. Pourtant, il n’est pas encore confirmé qu’il sera sous les mêmes couleurs. Mais, à 1,5 M€ par an, les équipes ne sont pas nombreuses à pouvoir se l’offrir.
(Avec la rédaction)