Deux jours après l’officialisation de son transfert pour le Bayern en fin de saison, Dayot Upamecano sera le principal obstacle des Reds en huitième de finale de la Ligue des Champions. Retour su son ascension express.
Les joueurs de l’Atlético de Madrid ne sont pas près d’oublier Dayot Upamecano. Le 14 août dernier, le défenseur français de Leipzig avait pratiquement écoeuré à lui tout seul la formation espagnole en quart de finale de la Ligue des Champions.
Une véritable « masterclass » qui avait symbolisé l’audace du club de Bundesliga qui découvrait les matchs à élimination directe dans la compétition. Depuis, celui qui porte le prénom d’un roi (celui de son arrière grand père, Dayotchanculle, roi du village de Guinée-Bisseau dont il est originaire) a continué à grimper dans la hiérarchie des meilleurs défenseurs centraux d’Europe.
Il n’a pas encore convaincu Deschamps
A tel point que deux ans avant la fin de son contrat, le Bayern Munich a payé les 42 millions d’euros de sa clause libératoire pour en faire le successeur d’Alaba en Bavière dès l’été prochain. Didier Deschamps aussi a cédé à la tentation et l’a appelé chez les Bleus en septembre dernier pour affronter la Suède et la Croatie.
L’occasion pour le puissant défenseur formé à Valenciennes et parti très jeune au RB Salzbourg (transféré contre à peine plus de deux millions d’euros en 2015), de fêter ses deux premières sélections, avec un but à la clé contre la Croatie pour sa deuxième apparition sous le maillot bleu. Même s’il n’est encore un membre à part entière du groupe France et qu’il devra sans doute se contenter des Jeux Olympiques l’été prochain, faute d’avoir convaincu Didier Deschamps de le faire passer devant Lenglet, Kimpembe, Varane et même Zouma dans la hiérarchie.
Nagelsmann agacé…
En Bundesliga, le joueur né à Evreux n’a pas eu besoin de temps pour s’imposer. D’abord prêté par Salzbourg dans un club filiale, en D2 autrichienne (FC Liefering, saison 2015/2016), il ne restera que six mois à Salzbourg après son retour, pour rejoindre directement la maison mère en janvier 2017.
Quatre ans plus tard, il est devenu la pierre angulaire de la défense de Nagelmann qui en a fait un titulaire indéboulonnable. Ce soir, le Français débutera ainsi le 26ème match joué par Leipzig depuis le début de saison (Bundelisga et Ligue des Champions) comme titulaire.
Et si son coach s’est montré agacé par les négociations et l’annonce en pleine saison de son départ pour le Bayern (officiel depuis hier), il sait que face au vainqueur de la Ligue des Champions 2019, son meilleur joueur aura bien la tête au même endroit que les pieds : au Puskas Arena de Budapest.