vendredi 26 avril 2024

Handball (rétro) : la France s’offre un destin en or et une génération unique

À lire

Eric Mendes
Eric Mendes
Journaliste

En ce début des années 2000, la France s’installe petit à petit comme l’une des nations majeures du handball mondial. La folie des Barjots a laissé un héritage plus conséquent et des certitudes qui permettent aux hommes de Claude Onesta de croire à un destin olympique.

Au moment de se rendre à Pékin, la France du handball est sûre de ses forces et s’invite régulièrement dans les derniers carrés des compétitions.

Et, dans ses rangs, elle compte des joueurs expérimentés comme Didier Dinart, Jérôme Fernandez, Cédric Burdet, Bertrand et Guillaume Gille, Daniel Narcisse, Thierry Omeyer, Joël Abati, Daouda Karaboué ou Christophe Kempé, sans oublier de jeunes talents qui s’affirment comme Michaël Guigou, Luc Abalo et Nikola Karabatic.

Le tout bien guidé par son capitaine Olivier Girault. L’équipe de France est une véritable bête de compétition qui rêve de définitivement se parer d’or à Pékin. Après avoir écarté des formations comme la Norvège et la Tunisie, en qualifications, les Bleus héritent d’un groupe relevé avec la Pologne, la Croatie, l’Espagne, le Brésil et le pays organisateur, la Chine.

Les deux premières rencontres face au Brésil (34-26) et à la Chine (33-19) permettent de se mettre en route, et face à la Croatie la France marque les esprits (2319).

Une génération dorée pour les Bleus, une consécration pour le handball

Contre l’Espagne, la France compostera définitivement son billet pour les quarts de finale de la compétition avec un succès impressionnant (28-21). Le match nul face à la Pologne (30-30) validant la 1ère place des joueurs d’Onesta.

Seulement en quarts de finale se dresse la Russie qui a si souvent relégué aux oubliettes les ambitions des Bleus dans son histoire. C’était sans compter sur la motivation et l’envie de l’équipe de France qui réalise un chef d’œuvre et une victoire légendaire 27-24 grâce à 9 buts de Daniel Narcisse et 7 de Luc Abalo pour une réussite aux tirs à 59% !

La demi-finale et les retrouvailles face à la Croatie sont tendues. Les deux équipes se donnent à 100% et se livrent une bataille où les coups s’enchaînent sans pour autant mettre l’autre K-O.

La Croatie réussissant à prendre trois buts d’avance dans la partie avant de voir les Bleus prendre le contrôle à la mi-temps, 12-11, grâce à un Cédric Burdet impressionnant.

Quand Drago Vukovic pense réussir à donner l’avantage à l’entame des 10 dernières minutes de la partie, la Croatie de Goran Sprem et Ivano Balic croit avoir fait le plus dur. C’était sans compter sur Abalo, Karabatic, Guigou et Narcisse qui scelle définitivement la victoire 25-23 pour emmener la France en finale olympique.

La première de son histoire. Face à l’Islande, les Bleus sont irrésistibles et douchent rapidement les espoirs des Islandais qui ne mèneront qu’une seule fois en début de rencontre avant de voir la France s’envoler vers l’or. Avec 57% aux tirs, mais surtout 48% d’arrêts, les Costauds montent sur la 1ère place du podium pour entrer définitivement dans l’histoire du sport français par la plus grande des portes. Le début du règne bleu.

La génération dorée des Bleus avec votre numéro Hand Magazine.

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Actu

spot_img
spot_img

À lire aussi