vendredi 26 avril 2024

Jeu de pouvoir, dissensions internes… Le onze que l’OL a refusé à Peter Bosz

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C’est un sujet récurrent à chaque mercato de l’OL. Quel joueur viendra renforcer l’effectif de l’Olympique Lyonnais ? Ces derniers mercatos, les Gones ont joué petit pour renflouer les caisses et rembourser leur stade. La crise du Covid-19 a renforcé ce principe alors que Peter Bosz n’a pas eu (ou presque) les joueurs souhaités pour renforcer son équipe. Mais au fait, quelle équipe aurait Lyon si JMA avait validé les demandes de Bosz ? Réponse.

À l’OL les mercatos se suivent et se ressemblent, année après année. C’est comme un refrain qui ne cesse de tourner en boucle. Chez les supporters, ke temps où Lyon cassait sa tirelire pour attirer des légendes est terminé. Depuis 2009, le club de Jean Michel-Aulas a serré la ceinture. Malgré quelques investissements sur Guimaraes et Paqueta, les Gones restent très prudents sur le marché des transferts.

Une politique des petits pas qui amène l’OL à s’appuyer sur son centre de formation. Pour alimenter son équipe première. Le sextuple champion de France a fait le choix de deux concepts : la formation et l’économie.

Malgré des revenus conséquents générés par le Parc OL, les Gones ont rencontré un obstacle supplémentaire : le Covid. En effet, la pandémie a freiné le développement du club rhodanien. Mais ce n’est pas la seule excuse. Lyon ne possède pas une cellule de recrutement pléthorique, pour trouver des nouvelles pépites.

L’arrivée de Peter Bosz et l’espoir du changement

Après le départ sans surprise de Rudi Garcia, l’OL s’est tourné vers Peter Bosz, libre de tout contrat après une expérience mitigée au Bayer Leverkusen. Le coach néerlandais se relance dans un club qu’il retrouve cinq ans après.

À l’époque Peter Bosz entrainait l’Ajax d’Amsterdam et éliminait Lyon en demi-finale de la Ligue Europa. Beaucoup de supporters ont applaudi son arrivée sur le banc des Gones. Mais, en coulisse, cet été 2021 ne ressemble à aucun autre.

Il y a déjà des tensions entre Juni et la direction lyonnaise. Pour Peter Bosz, c’est la découverte d’un environnement avec une forte identité. En effet, l’OL n’est pas un club comme les autres. Le nouveau venu sur le banc découvre une organisation particulière, au sein d’un club souvent vanté par son esprit de famille.

Il ne s’agit pas de revenir (encore) sur le départ de Juninho et des couacs à l’OL. Mais, le moins que l’on puisse constater, c’est que l’OL dont rêvait Bosz est loin de celui qui galère sur les pelouses de Ligue 1. Quelle équipe aurait-eu Bosz si Lyon avait dépensé sur les demandes de son entraineur ? Il faut dire que le bilan est bien maigre.

Il y a quelques réussites bien sûr et des échec cuisants pour que l’OL s’acclimate à la philosophie de l’entraineur de 58 ans.

Tout commence par la non venue d’André Onana. Suspendu (jusqu’au mois de novembre), mais livre de tout contrat en juin, le gardien de but camerounais de l’Ajax est une des priorités de Peter Bosz. Mais l’idée ne fait pas l’unanimité. Finalement, Onana ne viendra pas. Le club n’a pas tout fait pour le convaincre.

Si, beaucoup de supporters attendaient un OL offensif sur le mercato d’été, celui d’hiver sera très calme, à l’image de ces dernières années. Les supporters n’ont pas bronché. En effet, la force de l’habitude du côté de Décines…

Le cuisant échec Sardar Azmoun

Il y a six mois, Sardar Azmoun était la plus grande priorité de l’OL. Courtisé par Juninho et Bosz, tombés sous le charme de l’Iranien. Problème, le Zénit ne veut pas lâcher son joueur. C’est pourquoi, l’OL tente le forcing depuis de nombreux mois. En vain.

Rien ne se passe comme prévu. Le joueur entre dans sa dernière année de contrat, le club russe demande 20 millions d’euros. L’OL en propose seulement 4. De longues négociations débutent entre le joueur et Lyon. Elles trainent en longueur à cause du Zenith. L’OL ne perd pas patience pour autant, et insiste.

Malgré tout, le départ de Juninho forcera le destin en faveur du club russe. Azmoun s’envole pour une autre destination et s’engage avec le Bayer Leverkusen, libre. Un échec cuisant pour le board de l’OL. A quoi faut-il l’imputer ? Quel rôle a joué Vincent Ponsot, le directeur du football, auquel on attribue la responsabilité du départ de Juninho ?

Boateng, la surprise du chef de Bosz

À la recherche d’un défenseur central pour pallier un départ de Denayer dont le contrat se termine cet été et qui n’a pas prolongé son bail avec Lyo) Peter Bosz va avoir plus de réussite.

Ce sera Jérôme Boateng, libre de tout contrat depuis son départ du Bayern. Une surprise pour tout le monde tant le joueur suscite des doutes sur sa condition physique. Mais le champion du monde rpond présent. Il apporte sa sérénité, son sens du jeu et son expérience, à un groupe plutôt jeune. C’est une bonne pioche pour les Gones. Signée Peter Bosz, très impliqué dans le transfert.

L’arrivée de Boateng apporte de la fluidité dans le jeu des Gones avec une première relance de grande qualité. L’Allemand arrive à casser la première et deuxième ligne adverse. De plus ses transversales apportent de la verticalité à des Lyonnais en manque d’inspiration.

Malgré son âge, Jérôme Boateng joue le rôle du grand frère au sein de l’effectif. Il encadre les jeunes et apporte une solution en plus dans le vestiaire pour aider Peter Bosz.

Boga, Kolo Muani… des pistes oubliées…

Malgré un effectif de qualité, Peter Bosz souhaitait d’autres joueurs. Au moins un milieu de terrain supplémentaire, capable de se projeter rapidement et de maîtriser les phases de transition, un ailier… Les noms de Jérémy Boga, Corentin Tolisso ou encore Randal Kolo Muani, circulent du côté de l’OL. Celui d’Hakim Ziyech fait aussi rêver les supporters.

Finalement, c’est Xherdan Sahiqiri qui sera la recrue vedette du mercato. Cinq mois plus tard, celui qui a couté 6 millions (+ 5 millions de bonus), est devenu un fardeau.

Le hollandais n’a pas trouvé la recrue idéale pour bonifier le jeu de l’OL à travers sa philosophie. Si Peter Bosz n’a rien dit en public, laissant Juninho et Aulas prendre la main sur le mercato, la frustration est omniprésente.

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