mardi 16 avril 2024

Louis Barré (Arkéa Samsic) : « Je rêve de gagner Liège-Bastogne-Liège »

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Frédéric Denat
Frédéric Denat
Journaliste

Depuis cet été, le puncheur de 22 ans issu de l’UC Nantes Atlantique, Louis Barré a rejoint Arkéa-Samsic pour découvrir le Word Tour et jeter les bases d’une carrière prometteuse qui pourrait rapidement prendre une autre dimension en 2023.

Louis Barré découvre le World Tour

Quel bilan effectuez-vous de vos premiers mois en World Tour ?

J’ai participé à mes premières courses World Tour en fin d’année (Grand Prix du Québec, de Montréal et Tour de Lombardie), mais encore en mode apprentissage. J’ai pu constater l’énorme différence de niveau. Ça roule toute la journée, c’est fou.

Lorsqu’on les regarde à la télé, on a l’impression que c’est tranquille mais, en fait, le rythme est juste incroyable pendant toute la course. Sur les 240 km du Tour de Lombardie, j’ai touché du doigt la réalité du haut niveau (49ème, Ndlr) en terminant épuisé, sans jambes et victime d’une fringale. Avant de le vivre, on n’a pas conscience de cette difficulté. Même au Canada, si l’effort était plus mesuré, ça roulait quand même très vite. Mais je suis déjà hyper heureux d’avoir pu disputer et surtout terminer mon premier Monument.

Ce constat vous pousse à aborder votre première vraie saison dans l’élite dans quel état d’esprit ?

Je vais continuer mon apprentissage et tout faire pour aider l’équipe à avoir les meilleurs résultats possibles. Je sais qu’on attend de moi que je fasse quelques performances…

Comment vivez-vous cette attente ?

Depuis que je suis junior, mes premières sélections en équipe de France, je rêve d’être pro. J’ai commencé à y croire vraiment lors de ma première saison chez les espoirs où j’ai obtenu de bons résultats. Je suis où je voulais être et je ne me mets pas trop de pression.

« Un puncheur capable de passer des bosses et qui apprécie les arrivées en côte »

Pour ceux qui vont vous découvrir, quel est votre profil de coureur ?

Je suis plutôt un puncheur capable de passer des bosses et qui apprécie les arrivées en côte, les sprints en petit groupe plutôt que massifs. Je ne suis pas hyper complet, dans le sens où je n’ai encore aucune expérience de la haute montagne. Mes progrès doivent passer par là, ainsi que dans l’approche des épreuves où ça frotte dur. Chez les juniors ou chez les espoirs, quand vous dominez un tant soit peu votre sujet, vous ne vous retrouvez jamais dans des situations aussi difficiles, à devoir jouer des coudes pour se faire une place. Certains sont plus à l’aise sur le vélo, capable de résister, n’ont pas peur de la chute.

A l’avenir, vers quelles épreuves vous orientez-vous ?

Je pense avoir le profil pour bien marcher dans les Ardennaises, les courses sélectives avec des arrivées en cote. Je rêve de gagner Liège-Bastogne-Liège un jour (il a fini 4ème de l’épreuve espoir, Ndlr), le Tour de Lombardie et une étape d’un grand Tour ou un championnat du monde.

Un peu à la Alaphilippe quoi ?

Oui, à mon niveau, on peut dire que j’ai les mêmes caractéristiques.

Avez-vous un modèle qui vous inspire ? Aujourd’hui, il y en a beaucoup. Lorsque j’étais enfant, mon idole était Alberto Contador parce qu’il correspondait au cyclisme que j’aime, offensif.

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