vendredi 26 avril 2024

OL : Ryan Cherki a (enfin) pris les clefs du jeu

PSG - Lyon (dimanche, 20h45)

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Impatiemment attendu depuis plusieurs saisons par les fans de l’OL, Rayan Cherki s’est imposé comme un titulaire indiscutable depuis le début de cette année 2023.

En janvier 2020, au soir de son triomphal match avec l’OL sur la pelouse de Nantes (4-3, deux buts, deux passes décisives, un penalty provoqué) en Coupe de France, qui pouvait se douter qu’il faudrait attendre trois ans pour que Rayan Cherki s’impose comme un titulaire quasi-indiscutable à l’Olympique Lyonnais ? Malgré la succession de coachs (Rudi Garcia, Peter Bosz et Laurent Blanc), le jeune homme semblait cloué à un éternel rôle de doublure, uniquement vouée à entrer en jeu en fin de partie.

Mais le déclic est intervenu pendant la préparation hivernale. Soucieux de régénérer une partie de l’effectif de l’OL, le club s’est décidé à laisser partir cet hiver quelques cadres sur le déclin (Toko-Ekambi, Tetê, Reine-Adelaïde) ce qui a mathématiquement libéré de la place pour Rayan Cherki, d’autant que Houssem Aouar s’est retrouvé à l’infirmerie puis est resté en marge de l’effectif.

Le numéro 18 en a profité. Titulaire à Brest le 28 décembre, il a marqué un des quatre buts de la probante victoire de l’OL (4-2). Suffisant pour en faire un titulaire indiscutable ? Pas encore pour Laurent Blanc qui l’a laissé au repos peu de temps après à Nantes (0-0).

Dans l’axe et nulle part ailleurs

Car pour l’entraîneur des Gones, Cherki n’en fait pas tout le temps assez. « Le Président » lui reproche alors ouvertement son manque d’investissement dans le jeu sans ballon, que ce soit offensivement ou défensivement. Est-ce pour cette raison qu’il l’a excentré dans le couloir droit à Ajaccio (victoire 2-0) fin janvier ? Quoi qu’il en soit, ce n’était pas l’idée du siècle et Blanc semble depuis avoir compris que la place de Cherki était dans l’axe et nulle part ailleurs.

Le mois de février allait le confirmer avec une montée une puissance du milieu offensif magnifiée par des prestations de haut vol contre Lille en Coupe de France (2-2, 4 t.a.b à 2) et Lens en championnat (2-1). Avec deux buts et une passe décisive lors de ces deux chocs, Cherki marque les esprits. Pour l’intéressé, la raison de cette éclosion est simple :

« Je joue, j’enchaine les prestations, c’est tout ce qu’il faut pour un joueur. C’est tout ce qu’il me fallait. C’était juste une question de confiance. Aujourd’hui, je l’ai de la part du coach et j’espère lui rendre au maximum. » Franck Passi, l’entraîneur-adjoint, confirme :

« Il a pris confiance en lui. » Laurent Blanc, de son côté, se réjouit de le voir afficher des statistiques : « A ce poste, dans cette catégorie de joueur qu’il veut être, il doit être décisif. Tu peux avoir tout le talent que tu veux, à la sortie, les statistiques restent les statistiques. Si Cherki marque des buts ou réalise des passes décisives, on va commencer à le prendre au sérieux. »

Dans cette optique, sa relation avec Alexandre Lacazette est aujourd’hui l’un de ses meilleurs atouts : « Avec Alex, c’est au-delà du foot, on s’aime bien, on s’entend bien, je joue pour lui et il joue pour moi », commente simplement le jeune homme de 19 ans. 19 ans seulement. Car oui Cherki est encore un jeune joueur. Et s’il était finalement complètement logique qu’il n’apparaisse que maintenant en pleine lumière ? Il suffisait juste d’être patient. Lui comme nous tous.

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