PAR PHILIPPE CARNUS, EN DIRECT DES PARALYMPIQUES
Après 40 ans sans médaille en Boccia, la Française Aurélie Aubert remporte l’or dans la catégorie BC1, en finale contre la Singapourienne Tan Yee Ting en finale (5-4).
Ça représente quoi pour vous cette victoire olympique ?
Ça représente des années de travail pour en arriver là, avec l’espoir que ce sport soit davantage médiatisé.
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Dans quel état d’esprit étiez-vous au moment de jouer cette finale ?
J’ai essayé de m’enlever la pression. Je me suis dit : « C’est juste un match, j’ai déjà une médaille, que ce soit l’argent ou l’or ». Mon seul objectif était de me faire plaisir. (Son entraîneur expliquera qu’elle avait tout de suite senti qu’elle avait le bon état d’esprit pour gagner la médaille d’or).
Comment avez-vous vécu l’ambiance, avec beaucoup de monde, la Marseillaise à la fin…
Au début, quand on m’a dit qu’il y avait du monde, j’appréhendais vachement, mais très vite, j’ai pensé que c’était très porteur pour la Boccia. Les gens pensent qu’il ne faut pas de bruit, mais en fait, non, c’est un sport où on peut faire du bruit.
« J’espère que les sponsors m’ont vu »
Vous avez eu des difficultés à trouver des sponsors pour vous préparer, avec cette médaille et les 80 000 euros qui vont avec, vous allez faire quoi ? Partir en vacances (rires)…
(Rires) Non, je ne pars pas en vacances. Ça va me permettre de ne pas réfléchir à comment faire pour partir en compétition et du coup, j’espère que les sponsors m’ont vu.
Il y a encore la compétition par équipe maintenant… Quel est l’objectif ?
Le premier objectif, c’est de gagner un match de poules.
