PAR PHILIPPE CARNUS, EN DIRECT DES PARALYMPIQUES
Très déçu après ne pas avoir réussi à valider un seul de ses trois essais, le Para-haltérophile Axel Bourlon, médaille d’argent à Tokyo, avait du mal à s’en remettre, mais garde la tête haute et pense déjà aux Jeux de Los Angeles…
On vous sent très déçu…
C’est une grosse déception. Je ne vais pas le cacher, je n’étais pas venu pour ça. Je voulais une médaille, la plus belle possible. Je repars bredouille de ces Jeux. Après, on va revoir et analyser ce qui s’est passé, même si on le sait déjà un peu. Sur les deuxièmes et troisième barres, c’est une faiblesse sur le bras droit visiblement. Et on va retravailler tout ça.
Difficile de commenter cet échec…
Je le répète, c’est une grosse déception. Je voulais une médaille, je suis un compétiteur et je veux gagner. Maintenant, on va souffler un coup, remercier tous ces gens qui étaient là, c’était incroyable. J’aurais aimé les remercier avec une médaille, où au moins être classé. L’objectif, c’est de se reposer un peu et revenir au charbon par la suite.
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On vous sent quand même très remonté ?
Je n’ai pas pour habitude de tailler les adversaire, mais franchement, il y en a certains… c’est vraiment à revoir. L’application du règlement, des petits détails… Quand on voit le Cubain, il débarque cette année, il fait trois ou quatre compétitions, on lui donne une invitation pour venir aux Jeux et il finit sur la boite (ndlr : médaille d’argent). Il a un mouvement… Je ne vais pas en parler des heures et des heures… Moi, on vient me reprocher un petit mouvement, une petite faiblesse… (ndlr : il lui a été reproché de ne pas parvenir à stabiliser ses barres)
Sur première barre, on te reproche quoi ?
Sur la première barre (ndlr : 163 kg) ? J’aurais fait un mauvais mouvement… Mais on ne comprend pas trop. Je me sentais bien, c’est pourquoi j’ai fait le choix d’augmenter (ndlr : 169 kg)…
Maintenant il va falloir rebondir…
Comme je le disais, je vais me reposer, profiter des gens qui sont venus me soutenir, prendre quelques semaines de vacances et on va me revoir très vite. Et je serais à L.A.
