Le Polonais, Rafal Majka qui va disputer son 8ème Tour de France, va se livrer corps et âme pour son leader Pogacar dans l’optique de la victoire finale.
Que pensez-vous de votre début de saison ?
Je ne peux pas en être pleinement satisfait. Mes résultats ont été relativement discrets jusqu’à présent. Mais les grands objectifs sont à venir…
Si on élargit la réflexion, quelle vision avez-vous de votre carrière ?
Quand je regarde tout ce que j’ai fait jusqu’à maintenant, je suis extrêmement content et fier. Si vous m’aviez posé la question avant, et que j’aurais accompli ne serait-ce que la moitié de ce que j’ai réalisé, je n’y aurais même pas cru. J’ai accompli tout ce que je voulais. Et peut-être davantage encore.
Vous n’avez donc plus de rêves en tête ?
Si, peut-être gagner d’autres Tours de France avec Tadej (Pogacar). Et personnellement remporter aussi peut-être d’autres courses. Mais franchement je suis déjà content avec tout ce que j’ai.
Quelle sera votre mission sur le Tour de France ?
Il s’agira surtout pour moi d’être présent quand cela comptera le plus, c’est-à-dire en haute montagne. Nous allons nous présenter sur ce Tour de France avec une équipe très jeune. Malgré cela, nous restons en mesure de pouvoir nous imposer. Mais attention car nos adversaires sont également très forts.
Vous avez couru le Giro (5 fois), la Vuelta (8 fois) et le Tour de France (7 fois). Peut-on comparer la saveur d’une Grande Boucle par rapport aux autres événements ?
Chaque course est vraiment différente. Mais le Tour de France reste la course la plus relevée du monde. Donc le feeling est naturellement très spécial.
« A moi d’être là quand cela comptera le plus, c’est à dire en haute montagne »
Sur le Tour 2014, vous avez remporté deux étapes (la 14ème et la 17ème) et le maillot de la montagne. Quels souvenirs en gardez-vous ?
Ça a été les moments les plus intenses de ma carrière. Mais à cette période j’étais le leader de mon équipe et cela générait les plus intenses de ma carrière. Mais à cette période j’étais le leader de mon équipe et cela générait les plus intenses de ma carrière. Mais à cette période j’étais le leader de mon équipe et cela générait prise. Cela a été un moment très spécial pour moi.
Avez-vous parfois ressenti de la frustration en laissant votre chance de pouvoir gagner un grand Tour en courant pour votre leader ?
Non pas du tout. Je ne le vois pas comme cela. Dans ma carrière, j’ai eu la chance de courir avec et pour de grands champions comme Alberto Contador et maintenant Tadej. Quand les gars sont aussi forts, cela vaut tous les sacrifices. Cela a toujours été un grand plaisir de travailler avec eux.
Pensez-vous que Vingegaard va craquer sous la pression pendant le Tour ?
On verra bien comment les choses se passeront en juillet. Bien sûr je crois que Tadej peut gagner le Tour de France. Mais il a aussi de sérieux rivaux dont Vingegaard.
Peut-il y avoir aussi de grosses surprises dans ce Tour de France ?
J’espère simplement qu’il y en aura le moins possible !