A 37 ans, le « Requin de Messine », Vincenzo Nibali, de retour chez Astana, où il a évolué de 2013 à 2016, a toujours envie de croquer. Entretien, pour Le Quotidien du Sport et Le Sport.
Pourquoi être revenu chez Astana ?
C’est l’équipe avec laquelle j’ai obtenu mes plus grands succès. J’ai éprouvé ce besoin de relever ce nouveau défi dans cette équipe dont je connais tout. Ou presque…
Astana est-elle plus forte qu’en 2016 quand vous en êtes parti ?
En 2016, l’équipe était très forte avec Fuglsang et Aru. Désormais, elle est différente. Elle mise beaucoup sur les jeunes. Ils ont de quoi très bien faire.
Quels sont vos objectifs personnels ?
Je veux vraiment être un des protagonistes de la saison.
La saison parfaite pour vous ce serait quoi ?
Gagner sans devoir choisir une course en particulier.
Allez-vous vraiment participer aux cinq Monuments ?
On va en discuter, mais j’aimerais vraiment prendre part à Paris-Roubaix.
« Paris-Roubaix me fascine »
D’autant que vous ne l’avez jamais disputé !
C’est une course que j’ai toujours vue à la télévision. Cette épreuve ne correspond pas vraiment à mes caractéristiques car j’ai un poids de forme de 65 kg, mais c’est la reine des classiques, elle me fascine.
Avec le recrutement effectué que peut espérer l’équipe en 2022 ?
Astana est très complète. L’équipe peut vraiment s’illustrer dans les classiques avec Moscon (4ème de Paris-Roubaix cette année, Ndlr), mais aussi dans les grands Tours avec Lopez et avec quelques jeunes très prometteurs comme Samuele Battistella. On aura notre mot à dire dans beaucoup de courses.
Est-ce la dernière saison de Vincenzo Nibali ?
Je ne sais même pas moi-même répondre à cette question. Tout dépendra du début de saison. Si vous m’aviez posé la même question avant le dernier Tour de Sicile (qu’il a gagné, Ndlr), je vous aurais répondu que oui. Aujourd’hui, je dis on va voir…